Phénomène viral: une pâtisserie de Québec fait sa version du chocolat «Dubaï» et c’est parfait


Marianne White
Une tablette de chocolat fourrée à la pistache – appelée chocolat «Dubaï» – vole la vedette sur les réseaux depuis des mois et une pâtisserie bien connue de Québec a décidé de s’emparer du phénomène qui fait saliver les gourmands partout sur la planète.
Créé par une chocolatière de Dubaï et popularisé par une influenceuse, le chocolat semble tout ce qu’il y a de plus classique. C’est au moment de briser la tablette en deux que la magie opère: un coulis verdâtre à la pistache se répand et réveille vos papilles gustatives.

Les vidéos de dégustation langoureuse se comptent par milliers sur les réseaux sociaux, TikTok en tête, et cumulent des millions de vues.
Le Québec n’échappe pas à ce phénomène viral. À la suggestion de ma collègue Catherine, j’ai découvert avec bonheur que la Pâtisserie Denis Tannous, établie à Québec depuis plus de 40 ans, confectionne ces délices sucrés depuis quelques semaines.
«On a commencé par en produire 250 et ça s’est envolé en 24 heures. On pensait faire une semaine, ça nous a pris par surprise», me raconte Christina Tannous qui a repris l’entreprise de son père depuis quelques années avec son mari Khaled Hamdan.
«Les produits viraux, c’est intéressant de regarder ce qui marche et de les faire à notre manière», renchérit son partenaire, qui a constaté un rajeunissement de leur clientèle avec l’ajout de ce produit.

À l’approche des Fêtes, les chocolats se sont envolés comme des petits pains chauds. Certains chocoholiques ont même fait deux heures de route pour s’en procurer!
Une affaire de famille
Plutôt que d’importer des barres de chocolat Dubaï des Émirats arabes unis ou d’ailleurs, les entrepreneurs ont choisi de les recréer dans leur fabrique de la rue Cyrille-Duquet, où je les ai rencontrés la semaine dernière.
«C’est une passion, la pâtisserie, pour nous. C’est une histoire de famille, on a grandi dans ça», lance Christina, qui a beaucoup appris de son père Denis, un pâtissier libanais installé ici depuis 1976.

Elle et son mari ont passé deux semaines à tester des recettes avant de trouver la bonne. La particularité du produit réside dans le mélange de la crème pistache à de la knéfé, une pâte phyllo effilochée et grillée très populaire dans les pâtisseries orientales.
«Tous nos ingrédients sont de qualité, comme les pistaches, qui sont importées d’Iran», m’explique Khaled, précisant que leur goût est plus prononcé que celui des pistaches de la Californie.
À consommer avec modération
Votre humble serviteuse n’a eu d’autre choix que de se sacrifier pour mettre au banc d’essai cette confiserie qui risque de faire s’évanouir les diabétiques.
Ma collègue Catherine m’avait dit: «Il y a une vie avant ce chocolat et une vie après.» Je n’irais pas aussi loin, mais je dois avouer que le résultat est tout simplement fabuleux. La crème de pistache est bien crémeuse et le croustillant de knéfé rend l’expérience gustative agréable.
J’ai apprécié davantage la barre au chocolat noir, plus équilibrée à mes yeux.
Le produit reste riche, alors je vous conseille de le partager ou de le savourer à petites doses.
Soyez avertis, c’est un produit de luxe. Le chocolat Dubaï se détaille à 15,95$ la barre de 200 grammes.

Si vous êtes amateurs de ces petites noix vertes, ne manquez pas la chocolatine aux amandes et aux pistaches créée par la propriétaire.
«Tout ce qui a de la pistache en ce moment, ça sort», lance Christina, qui a même fait un gâteau inspiré du chocolat Dubaï.
Les fameux baklavas de l’entreprise valent également le détour. En plus d’en offrir plusieurs variétés en boutique, la compagnie confectionne les baklavas de la marque Taouk, vendus dans les épiceries.
«On en fait aussi au chocolat, au caramel et à l’érable. On a réinventé le baklava», s’enthousiasme la femme d’affaires.
Décidément, il y a de belles découvertes à faire.