Phénomène TikTok: le chocolat viral de Dubaï cause une pénurie mondiale de pistaches

La popularité grandissante des chocolats Dubaï sur les réseaux sociaux, une confiserie chocolatée farcie de crème de pistache, aurait causé une pénurie mondiale de cette noix verte, faisant exploser leur prix sur le marché.  

«Le monde de la pistache est pratiquement épuisé en ce moment», a relaté Giles Hacking, du négociant en noix CG Hacking, au «Financial Times» vendredi, au début de la longue fin de semaine de Pâques. 

Le prix des pistaches serait ainsi passé, en un an, de 7,65$ américains à plus de 10,30$ US pour une livre, selon le média britannique. 

Mais ce qui est particulier, c’est que ce phénomène serait dû à la popularité d’une confiserie, le chocolat «Dubaï», qui a explosé en popularité à la suite d'une vidéo de la boutique Emirati chocolatier FIX qui avait atteint plus de 120 millions de vues en décembre 2023. 

Depuis, ces chocolats, fourrés à la crème de pistaches, continuent de faire le buzz et s’envolent des étagères si rapidement que les chocolatiers des quatre coins de la carte, dont les géants suisses du chocolat Lindt et Läderach, ont commencé à offrir leur propre version de la barre. 

• Écoutez aussi cet épisode balado tiré de l'émission d’Isabelle Maréchal, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

«Nous sommes tout simplement submergés par la demande de chocolat de Dubaï. Nous les avons lancés il y a quelques mois, et la demande ne cesse de croître», a relaté Johannes Läderach, directeur général du chocolatier suisse éponyme, au «Financial Times». 

Même au Québec, Le Journal rapportait en février dernier que la Pâtisserie Denis Tannous, établie dans la Capitale-Nationale depuis plus de 40 ans, avait commencé à confectionner elle-même la barre, alors que ses 250 premiers chocolats s’étaient envolées en moins de 24 heures. 

L’offre de pistache était déjà limitée après une récolte décevante aux États-Unis, premier pays exportateur, l’an dernier, a poursuivi Giles Hacking au média britannique. 

Vu la demande, le deuxième producteur mondial de pistaches, l’Iran, a quant à lui exporté 40% plus de ses productions vers les Émirats arabes unis au cours des six mois précédant mars 2025 que dans les 12 mois précédents, peut-on lire.