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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Voter pour le PQ et appuyer Mark Carney: comment expliquer ce contraste électoral?

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Agence QMI

2025-08-27T05:34:16Z
2025-08-27T07:31:01Z
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Satisfaits en majorité des services rendus par le premier ministre canadien libéral Mark Carney, mais portés vers le PQ dans les intentions de vote; comment expliquer la contradiction électorale dans laquelle naviguent les Québécois?

Selon l’analyste politique Emmanuelle Latraverse, ce paradoxe s’explique d’abord par des préoccupations différentes à Québec et à Ottawa. «Mark Carney, en ce moment, il est au fédéral. Les Québécois, comme le reste des Canadiens, trouvent que l’économie va mal, que ça prend un gouvernement fédéral qui veille au grain, qui est dynamique et qui parle d’autres choses que de réconciliation et de bidules symboliques tout le temps», a-t-elle déclaré mardi sur les ondes de QUB radio et télé, diffusée simultanément au 99,5 FM Montréal.

Un récent sondage Léger indique que, à défaut d’avoir conclu une entente commerciale avec les États-Unis, le gouvernement Carney est toujours dans les bonnes grâces des Québécois, avec un taux de satisfaction de 55% dans la province.

À l’inverse, l’analyste politique estime que l’état d’esprit actuel au palier provincial, favorable à 35% au Parti Québécois, repose en partie sur la «désaffection envers le gouvernement Legault».

«Les gens voient dans Paul St-Pierre Plamondon le chef le plus efficace pour faire face à François Legault, qui ne s’est pas montré à la hauteur de cette promesse-là de veiller au grain [...] La raison pour laquelle ils apprécient le chef péquiste, c’est son côté très candide de dire les choses telles qu’elles sont».

Mme Latraverse rappelle toutefois que l’appui actuel au PQ, qui trône en tête des intentions de vote dans la province, ne repose pas exclusivement sur l’idéologie souverainiste. «Il ne faut pas oublier que 27% des gens qui appuient les péquistes en ce moment ne sont pas souverainistes», souligne-t-elle.

Malgré une progression dans les sondages des troupes péquistes, l’appui à la souveraineté stagne à 36%, selon un sondage Léger. «À partir du moment où cet appui ne bouge pas, c’est sûr que cet enjeu-là, sa promesse de déclencher un référendum dans un premier mandat, va finir par le rattraper», explique-t-elle.

Voyez l'entrevue complète ci-dessus.

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