«Peut-être que c’est son ego»: les républicains ignorent les objectifs de Trump, selon Valérie Plante
Marie-Anne Audet
Il y a encore beaucoup de confusion autour des objectifs que Donald Trump souhaite atteindre à travers l’imposition de ses tarifs douaniers, selon la mairesse de Montréal, Valérie Plante.
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Cette dernière, qui a rencontré des élus républicains lors d’une visite à Washington, a rapporté ses échanges lors d’une entrevue à l’émission Le Bilan.
«Peut-être que c’est son ego. Peut-être qu’il veut annexer le Canada. Peut-être qu’il veut changer l’économie en profondeur. Peut-être que, peut-être que, mais il n’en avait aucune idée. Et c’est un peu ce qu’on entend aussi de la part des troupes républicaines», a-t-elle souligné.
Ce qui ressort beaucoup de ces discussions, c’est l’importance de trouver la bonne approche pour s’adresser au président américain, a affirmé la mairesse.
«Ce que moi, j’ai entendu aujourd’hui, c’est: "Écoutez, il y a un président qui a pris des décisions. Je pense que ça vaut la peine que vous cherchiez des façons de vous adresser à lui dans un langage qu’il comprend"», a expliqué Mme Plante.
«On vous aime»
L’amitié qui unit les Américains et les Canadiens devrait toutefois dépasser les tensions économiques, selon Valérie Plante.
«Je vous donne un exemple très pratico-pratique. Je suis arrivée à l’hôtel cet après-midi et il y avait Simone, cette dame à la réception, qui est une femme de Washington, très sympathique. Et quand elle a appris que je suis Canadienne, elle m’a dit “je m’excuse, je suis désolée qu’on vous traite comme ça, on vous aime”», a rapporté Mme Plante.
«Je suis convaincue que dans des temps aussi difficiles que ceux qui se passent en ce moment, il faut rester calme, il faut rester ferme et il faut rester fier. Et ça va être un marathon, ça va prendre du temps, mais je pense qu’en gardant ces trois valeurs-là, on devrait être capable de trouver un chemin», a-t-elle poursuivi.
Rappelons que la mairesse de Montréal participe à une rencontre annuelle entre les représentants canadiens et américains des villes situées sur le bord du fleuve Saint-Laurent et des Grands Lacs.
Voyez l’entrevue complète dans la vidéo ci-dessus.