Peu intéressé aux rumeurs, le cardinal Lacroix pressenti comme prochain pape

Alors que son nom circule abondamment comme potentiel successeur au pape François, le cardinal Gérald Cyprien Lacroix de Québec se montre peu intéressé aux rumeurs entourant sa candidature comme prochain souverain pontife. 

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En entrevue au 98,5 FM, à Montréal, jeudi, M^gr Lacroix a dit ne «pas aspir[er]» à de telles fonctions.

Il affirme toutefois vouloir «[répondre] aux appels de l’Église, aux appels que le Seigneur [lui] a faits à travers les autorités de l’Église».

La succession du pape François est au cœur de plus en plus de discussions, notamment en raison de son âge puisqu’il vient d’avoir 87 ans.

Mercredi, Radio-Canada faisait mention de l’intérêt entourant la candidature du cardinal québécois et, le lendemain, La Presse évoquait également ces rumeurs autour de Gérald Cyprien Lacroix.

D’autres facteurs laissent entrevoir un changement à la tête du Vatican, selon l’auteur du livre Qui succédera au pape François, Alain Pronkin.

«Il a déjà déterminé l’endroit où il veut être enterré, fait-il remarquer. Il a choisi la basilique Sainte-Marie-Majeure parce qu’il va toujours prier là.»

Selon M. Pronkin, la basilique, située dans un quartier populaire de Rome, est à l’image du pape.

Autre indice que François prépare sa succession: il «a simplifié la manière dont la messe est célébrée pour les funérailles d’un pape», ajoute Alain Pronkin.

Un autre Québécois en lice 

L’auteur serait toutefois surpris de voir M^gr Lacroix se faire élire par les cardinaux. «Il est malheureusement trop jeune à 66 ans, soulève M. Pronkin avec une pointe d’ironie. Ceux qui sont élus papes, ils font tous partie du groupe des 72 à 75 ans.»

Alain Pronkin croit qu’un autre Québécois – d’adoption cette fois – a «une longueur d’avance» sur M^gr Lacroix: le cardinal Michael Czerny, Tchèque d’origine, mais ayant grandi et étudié à Montréal.

Anticipant une «recentralisation» à Rome après des prises de position plus libérales de la part du pape François, M. Pronkin s’attend également à une «élection surprise» ou à l’élection d’une figure consensuelle comme le secrétaire d’État du Vatican, le cardinal italien Pietro Parolin.