Petits mammifères, coccinelles asiatiques, guêpes: les conseils pro d’experts en extermination pour un automne en paix


Félix Desjardins
Des bestioles prennent d’assaut votre maison à l’aube de l’automne? Des experts en extermination partagent leurs trucs pour éviter de devoir recourir à leurs services.
Petits mammifères: limiter les points d’entrée

Pour prévenir l’intrusion de petits mammifères, faites une inspection du grenier et de l’entretoit de votre maison. Vous pouvez ajouter des grillages sur les ouvertures de votre cheminée. Les espaces vides sous le balcon et la terrasse peuvent aussi être bouchés, à condition de bien vérifier qu’aucun animal n’y ait précédemment élu domicile.
«On peut aussi couper les branches qui touchent la maison pour limiter l’accès au toit», ajoute Martin St-Jacques, président d’Extermination Pro-Nature.
Une gestion des déchets réfléchie

N’invitez pas les bestioles à se régaler dans le buffet de vos déchets! Fermer adéquatement son bac de compost et placer ses ordures dans une poubelle dotée d’un couvercle peut limiter la présence d’animaux comme les ratons laveurs. Bien nettoyer les espaces extérieurs après avoir mangé peut aussi prévenir l’arrivée de petites bêtes. N’oubliez pas que les moufettes et les ratons sont des animaux nocturnes; si possible, sortez ainsi vos bacs le matin même de la collecte des déchets.
Protéger les arbres et le jardin

Des clôtures ou grillages peuvent décourager les petits animaux de s’établir dans votre cour arrière. Certaines plantes comme l’ail ornemental ou la jacinthe, moins appétissantes pour les écureuils, peuvent aussi avoir un effet répulsif. L’entretien de votre pelouse peut aussi jouer un rôle important: les ratons laveurs et moufettes raffolent des vers blancs.
Et les vilaines guêpes?

«Je dirais que 99% des appels qu’on reçoit présentement concernent les guêpes»: directeur général de 911 Exterminateur, Daniel Desmarais a constaté comme le reste des Québécois la présence exacerbée de ces insectes malaimés cette année.
«Les changements climatiques, ça paraît, estime son homologue Martin St-Jacques, président d’Extermination Pro-Nature. Il y a énormément de guêpes cette année. Les nids sont souvent dans les recoins, comme les trous dans la brique ou les entretoits. Sinon, on les trouve carrément sur la corniche à l’extérieur.»
Certains propriétaires plus téméraires seront tentés, à leurs risques et périls, de retirer eux-mêmes les nids. Pour M. Desmarais, cette solution devrait seulement être envisagée lorsque le nid est bien visible et est accessible.

«Si vous ne voyez pas le nid et qu’il se trouve dans la maison, il faut appeler des professionnels, qui ont l’expertise et l’équipement pour faire une intervention, estime-t-il. Mais si le nid est sur votre terrain et qu’il ne vous dérange pas, nul besoin d’intervenir.»
Le retrait d’un nid, selon sa taille et sa localisation, peut coûter de 250 à 600$.