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L'article provient de Le Journal de Québec
Monde

Personne ne gagne avec les tarifs, plaide le maire de San Antonio

Après sa rencontre avec le maire de Québec, Ron Nirenberg a porté le message des villes à Washington

Le maire de San Antonio, Ron Nirenberg, et le maire de Québec, Bruno Marchand, se sont rencontrés au Texas, le 21 mars.
Le maire de San Antonio, Ron Nirenberg, et le maire de Québec, Bruno Marchand, se sont rencontrés au Texas, le 21 mars. Stéphanie Martin
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Photo portrait de Stéphanie  Martin

Stéphanie Martin

2025-04-09T04:00:00Z
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Après sa rencontre avec les maires de grandes villes américaines où il a porté le message de Québec, le maire de San Antonio est toujours convaincu que «personne ne gagne» avec les tarifs de Trump, et que ceux sur le bois d’œuvre feront mal aux familles états-uniennes.

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Ron Nirenberg a accepté de revenir sur la rencontre de l’US Conference of Mayors, lors de laquelle il a promis de porter le message de la Ville de Québec, à la suite de la visite de Bruno Marchand à San Antonio, au Texas. Celle-ci s’est déroulée à Washington le 28 mars. Plusieurs maires canadiens et mexicains étaient également conviés.

Ils ont plaidé en chœur pour le maintien des liens de libre-échange, que l’administration Trump met à mal avec ses salves de tarifs.

Alliances importantes

«C’était une rencontre encourageante, relate M. Nirenberg en entrevue. Nous avons parlé de l’importance de réaffirmer nos relations entre les communautés pour soutenir les citoyens et les entreprises qui croient aux alliances entre nos pays. En dépit de la rhétorique politique qui émerge de Washington, l’avenir de nos pays est entre les mains des communautés locales.»

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Le principal message qu’il a porté à cette rencontre est le suivant: «Le problème avec les tarifs, c’est que personne ne gagne. Nous souffrons tous dans cette guerre commerciale.»

Les tarifs sur le bois d’œuvre canadien, sur les produits de l’agriculture et sur l’acier, particulièrement, font mal aux familles américaines, témoigne-t-il. Cela influe sur plusieurs aspects de leur vie, mais l’aspect financier demeure prédominant.

Les communautés locales subissent les impacts et les maires ont l’intention de le faire savoir à Trump. «Des ménages perdent les économies d’une vie avec ce qui se passe sur les marchés.» Le Congrès autorise le président à usurper son autorité, signale M. Nirenberg, et les représentants au Congrès commencent à sentir la pression de leurs électeurs, remarque-t-il.

La colère monte

«Il y a une colère qui monte.» Normalement, un président doit prendre soin de ses compatriotes, dit-il. «Dans ce cas-ci, par malice, incompétence ou les deux, Trump blesse les citoyens qu’il représente.»

Le maire Nirenberg fonde beaucoup d’espoir dans le projet de loi bipartisan déposé par un sénateur républicain et une sénatrice démocrate qui propose de redonner au Congrès américain un pouvoir de vérification sur les tarifs pour éviter qu’ils soient imposés unilatéralement par le président. Des représentants se lèvent actuellement, note-t-il.

«Le président ne devrait pas être capable de réécrire les alliances internationales stratégiques d’un coup de crayon. Le Congrès doit surveiller le président.»

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