Péréquation: le Québec plus dépendant que jamais des transferts fédéraux, déplore Duhaime

La réunion estivale du Conseil de la fédération a fait ressortir la dépendance du Québec à la péréquation, qui n’a fait qu’augmenter depuis l’arrivée au pouvoir de la Coalition Avenir Québec, constate Éric Duhaime.

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Alors que François Legault dénonçait que le Québec reçoive 10 milliards $ par année en péréquation lorsqu’il était dans l’opposition, les transferts fédéraux totaliseront en 2023-2024 près de 14 milliards $, soit la plus importante part des paiements, rappelle le chef du Parti conservateur du Québec (PCQ).

«François Legault qualifiait cette situation d’échec et exigeait un plan de rattrapage économique. Après six ans de CAQ au pouvoir, la situation s’est détériorée: nous sommes plus dépendants que jamais du fédéral», a déclaré M. Duhaime, dans un communiqué diffusé jeudi matin.

Déficit record

Outre le dossier des demandeurs d’asile, celui de la péréquation a aussi marqué la conclusion de la rencontre des premiers ministres des provinces et territoires à Halifax, mercredi.

La Colombie-Britannique a annoncé qu’elle se joignait à la contestation judiciaire initiée par Terre-Neuve-et-Labrador, alors que l’Alberta et la Saskatchewan ont plaidé pour une révision de la formule.

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De son côté, François Legault a plaidé pour le maintien du calcul actuel, qui permet de «s’assurer que chaque province ait les moyens d’offrir des services équivalents partout au Canada», a-t-il fait valoir.

Hydrocarbures

Pour le chef du PCQ, la dépendance grandissante du Québec à la péréquation s’explique notamment par le déficit record de 11 milliards $ enregistré par le gouvernement caquiste cette année.

«Le premier ministre et son ministre des Finances ont perdu le contrôle des dépenses du gouvernement en dilapidant de façon irresponsable les fonds publics», regrette Éric Duhaime.

«D’autres provinces s’enrichissent en exploitant leurs hydrocarbures, pendant que les caquistes préfèrent quêter des fonds du fédéral», a-t-il ajouté.

Le PCQ propose plutôt de miser sur l’exploitation du gaz naturel québécois, de réduire la taille de l’État, d’équilibrer le budget, et de baisser les taxes et impôts des contribuables.