Pénurie de main-d’œuvre: les Québécois inquiets de voir plus de décrocheurs

La majorité des Québécois (71%) est préoccupée par le fait que les jeunes pourraient être incités à travailler, plutôt que de terminer leurs études, en contexte de pénurie de main-d’œuvre, selon un récent sondage Léger. 

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Les résultats du sondage publiés lundi démontrent aussi que plus des deux tiers des Québécois (68%) affirment que la conciliation études-travail des jeunes est un sujet qui les préoccupe.

La plupart des citoyens considèrent encore que l’obtention d’un diplôme est importante pour occuper un bon emploi, soit 59% des répondants au sondage mené par le Réseau québécois pour la réussite éducative dans le cadre des Journées de la persévérance scolaire.

Le sondage révèle toutefois qu'un Québécois sur cinq croit que le diplôme a perdu de son importance depuis la fin de la pandémie (soit 19% des répondants).

Les avantages d’occuper un emploi pendant les études sont également jugés bénéfiques. Un Québécois sur trois considère que le plus grand avantage à occuper un emploi à temps partiel pendant l'année scolaire est de développer le sens des responsabilités et l'autonomie des jeunes.

Le coup de sonde a été réalisé entre le 24 novembre et le 1^er décembre derniers, auprès de 1000 Québécois âgés de 18 à 59 ans.