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L'article provient de Le Journal de Québec

Pékin 2022: la meilleure skieuse tombe en slalom géant

Mikaela Shiffrin
Mikaela Shiffrin Photo AFP
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Photo portrait de François-David Rouleau

François-David Rouleau

2022-02-08T03:08:21Z
2022-02-08T04:52:37Z
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YANQING | La journée de glisse n’était vieille que de quelques minutes sur la montagne du Centre national de ski alpin quand la meilleure skieuse du plateau en slalom géant a semé la consternation. L’onde de choc s’est vite rendue jusqu’en Amérique.

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Dès les premières portes de la manche initiale, Mikaela Shiffrin est sortie de parcours. Une première en quatre ans pour la skieuse de 26 ans qui cherchait à défendre son titre olympique. 

Avec une seule médaille d’or aux cinq disciplines dans lesquelles elle est inscrite, Shiffrin deviendrait la skieuse la plus titrée dans l’histoire du ski alpin américain. 

Elle compte déjà trois breloques olympiques, dont deux d’or. 

« Je ne me remettrai jamais de cette performance. Je ne me suis jamais remise de n’importe quelle déception dans les grandes courses, a vivement réagi l’athlète de 26 ans. 

« C’est une déception énorme et je ne compte même pas les médailles », a-t-elle ajouté.

Difficile à digérer

Un peu dramatique, Mme Shiffrin ? 

Elle a raconté avoir aussi fortement réagi à la suite d’une mauvaise performance à la dernière course avant les Jeux de Pyeongchang. 

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« Ce sentiment brise-cœur ne s’estompe jamais. C’est ce qui me motive davantage à continuer de travailler. Parfois, des déceptions surviennent au bien mauvais moment. C’est ce qui est survenu dans ce slalom géant olympique. »

Tête d’affiche de l’équipe américaine, Shiffrin ne peut s’apitoyer sur son sort bien longtemps, car elle doit encore participer à quatre épreuves cette semaine.

Pékin Express 

Bureaucratie chinoise

Le déplacement dans les montagnes de Yanqing est de toute beauté. 

L’efficacité du train à haute vitesse surprend. Le trajet d’une vingtaine de minutes est doux, agréable et offre un spectacle visuel. 

Mais dès la sortie du wagon, la lourde bureaucratie chinoise fouette en plein visage. 

Quand on y ajoute la lourdeur de la logistique olympique, elle déraille. La logique n’a pas sa place. L’ordre suprême vient d’en haut. 

Au cinquième jour des Jeux, on pourrait penser que le système est rodé. Non ! Les navettes sont mal coordonnées, les temps d’attente n’en finissent plus et, en prime, les bénévoles chinois sont contents de nous dire qu’il faut bretter à coups de demi-heures et d’heures avant le prochain passage.

Masqué en plein centre d’un stationnement, c’est tellement beau contempler une montagne sans neige, perdu au milieu de nulle part ! 

Une fois arrivé à destination, plus de 3 heures après le départ, le paysage est magnifique. On oublie un instant la bureaucratie... jusqu’au moment du retour.

– François-David Rouleau

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