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L'article provient de Le Journal de Québec
Politique

PCQ: ces vautours qui rôdent autour de Duhaime

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Photo portrait de Yasmine Abdelfadel

Yasmine Abdelfadel

2022-10-25T16:00:00Z
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On apprenait récemment qu’une «guerre intestine» commençait à faire rage autour du chef conservateur, Éric Duhaime.

Des insatisfaits de la dernière campagne électorale commencent à se faire entendre, accusant l’entourage du chef d’avoir mené à la défaite électorale, ou dénonçant la manière dont le chef lui-même a mené cette campagne. Les rumeurs disent que du linge sale serait lavé lors de la prochaine rencontre postélectorale qui aura lieu à Drummondville.

C’est tout de même particulier que ces militants décident de se faire entendre maintenant, en 2022. Où étaient-ils du temps d’Adrien Pouliot – lorsque le Parti conservateur du Québec était somme toute inexistant – en matière de financement, de membership, de visibilité, de candidats et d’idées?

Où étaient-ils avec leurs savantes stratégies et leurs ambitions pour les tenants de la droite lorsque le PCQ récoltait un maigre 1% des votes? 

Maintenant que le financement du parti s’élèvera à un million de dollars par année, et donc à quatre millions d’ici les prochaines élections, les vautours sortent de leur trou. 

Qu’on aime Éric Duhaime ou pas, qu’on apprécie ses idées ou non, ne pas reconnaître le miracle qu’il a réussi à faire, c’est non seulement faire preuve de mauvaise foi, mais c'est habiter tout simplement sur une autre planète. 

Qui aurait cru, il y a deux ans, que M. Duhaime allait prendre un véhicule politique en ruine et le transformerait en un bolide capable d’entrer dans la course des grands? Le PCQ n’a peut-être pas de député pour le représenter à l’Assemblée nationale, mais il est passé près de le faire, notamment en Beauce! Rien que ça, ça mérite du respect.

Est-ce qu’il y a des ajustements à faire dans le message, la qualité des candidats choisis, les idées et la manière de les communiquer? Évidemment! D’ailleurs, tous les partis devraient faire cet exercice. Est-ce le temps de remettre en question le leadership d’Éric Duhaime? Absolument pas.

La colle et la peinture sur le bolide bricolé par Éric Duhaime ne sont pas tout à fait sèches. Donner des coups de pied sur la carlingue fragile pourrait la faire revenir à son état primaire: une minoune que tout le monde fuit.

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