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Pauline Marois continue de briller: la première femme chancelière de l’UQAM se confie

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Florence Lamoureux

2024-11-26T18:43:39Z
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Pauline Marois marque encore l’histoire en étant nommée la première femme chancelière de l’Université du Québec à Montréal. Celle qui avait été également la première femme élue à la tête du Québec a ce mandat à cœur et est «fébrile». 

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«L’UQAM est une grande université novatrice qui a le français à cœur. Je vais la représenter, parler d’elle et appuyer de grands projets comme le Quartier latin», s’est engagée Mme Marois au micro d’Isabelle Maréchal à QUB, diffusé au 99,5 FM, mardi.

Isabelle Maréchal a tenu à souligner son parcours en politique «fort difficile à battre». Pensons seulement au nombre de ministères qu’elle a occupés, le plus grand nombre dans toute l’histoire politique du Québec.

«J’ai été au Trésor, à l’Éducation, à la Famille, à la Santé, aux Finances, à la Condition féminine et vice-première ministre. J’en suis très fière», a expliqué l’ancienne première ministre.

Photo Agence QMI, JOEL LEMAY
Photo Agence QMI, JOEL LEMAY

«Je suis fière d’être madame CPE»

De tous les dossiers dont Pauline Marois a eu la responsabilité lors de son passage en politique, celui des centres de la petite enfance (CPE) est de loin celui dont elle est le plus fière.

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«On a fait reculer la pauvreté dans les familles. On a permis à des femmes d’avoir accès au marché du travail, de retrouver de l’autonomie, de sortir de l’aide sociale et de leur cuisine», a confié Mme Marois à Isabelle Maréchal.

Encore 30 000 places manquantes en garderie

Pauline Marois a quatre enfants, et seulement un d’entre eux a réussi à envoyer ses enfants en CPE. La raison: le manque criant de places.

«On a différents types de services en garderie au Québec, et il y a des études chaque année qui sortent pour évaluer la qualité des services dans un comme dans l’autre. Les résultats sont toujours les mêmes, la qualité des services en CPE est toujours au-dessus de ceux offerts dans les services privés», affirme Mme Marois.

Selon elle, il faut revaloriser la profession d’éducatrice, comme cela a été fait avec l’éducation dans les dernières années.

«Il faut reconnaître leur valeur, mais aussi continuer d’exiger de la formation, car ç’a un lien direct avec la qualité des services», a-t-elle mentionné.

La francisation en recul

Pauline Marois affirme que plusieurs grandes organisations, dont l’UQAM, se battent pour qu’il y ait des actions menées afin de favoriser la francisation.

«Je n’avais pas détesté le message qu’avait envoyé le ministre de la Francisation, qu’on peut abandonner l’histoire du Bonjour/Hi. On ne fera pas de loi là-dessus, mais on peut avoir une volonté de dire qu’on vit en français ici et qu’on dit bonjour aux gens qui viennent dans nos institutions», explique Pauline Marois.

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