Patrick Roy est en train de relancer les Islanders

Ce n’est pas encore gagné pour les Islanders de New York, mais jusqu’ici, leur directeur général Lou Lamoriello a eu la main heureuse en remplaçant l’entraîneur-chef Lane Lambert par Patrick Roy, qui tente d’orchestrer une remontée impressionnante au classement.

Quand «Casseau» a pris les rênes de la formation, le 20 janvier, celle-ci détenait le 11e rang de l’Association de l’Est avec une fiche de 19-15-11 et 49 points. À la date limite des transactions dans la Ligue nationale de hockey, vendredi, elle présente un dossier de 28-20-14 et a littéralement le vent en poupe, forte de cinq victoires consécutives. Certains de ces triomphes ont été obtenus aux dépens de clubs redoutables comme les Bruins de Boston, les Stars de Dallas et les Red Wings de Detroit

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Neuvièmes de l’Est, les Islanders se sont approchés à deux points d’une place en séries et Roy recueille les fruits du boulot abattu. Au-delà des résultats, c’est la manière de jouer d’un groupe plus en confiance qui se veut rassurante.

«J’aime ce qui se passe. Parfois, ce ne sont pas juste les victoires: vous pouvez perdre une rencontre et vous sentir à l’aise avec votre performance», a-t-il commenté au quotidien "New York Post", jeudi, quelques heures avant un éclatant gain de 7 à 2 contre les Sharks de San Jose.

«À certains moments, il s’agit de vos sensations. Vous avez vu comment nous jouions, les chances de marquer que nous avons obtenues et les quelques-unes que nous avons concédées. Beaucoup de tout cela est analysé selon la qualité de ces occasions et quel type de chances dont il est question. Pour les nôtres, je pense que la rondelle semblait bondissante et nous n’étions pas autant en confiance que souhaité, a-t-il poursuivi. En défense, c’était identique. Nous pensions un peu trop.»

Des points à aller chercher

Depuis l’arrivée de Roy, les Islanders ont conservé une fiche de 9-5-3. Ils sont aux trousses des Wings et du Lightning de Tampa Bay, détenteurs des deux laissez-passer des clubs repêchés, ainsi que des Flyers de Philadelphie, troisièmes de la section Métropolitaine avec 74 points.

Le calendrier à court terme devrait les favoriser, car des rivaux en queue de peloton les attendent. Le club newyorkais visitera les Ducks d’Anaheim dimanche. Après un arrêt chez les Kings de Los Angeles le lendemain, il se frottera aux Sabres de Buffalo et aux Sénateurs d’Ottawa. Les Kings sont les seuls parmi les quatre prochains adversaires à se trouver dans le portrait éliminatoire.