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L'article provient de TVA Sports
Sports

Patrick Roy avec les Islanders: Michel Bergeron estime que les Sénateurs ont raté leur coup

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Photo portrait de Jessica Lapinski

Jessica Lapinski

2024-01-20T23:46:36Z
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Michel Bergeron rêvait de voir Patrick Roy marcher sur Broadway pour aller diriger un match des Rangers au Madison Square Garden, comme il l’avait lui-même fait à maintes reprises durant sa carrière d’entraîneur.

Mais pour «le Tigre», il était surtout important que Roy se retrouve un poste dans la Ligue nationale, alors samedi, peu après l'annonce de la nouvelle de son embauche quelques kilomètres plus loin, soit avec les Islanders, le coloré homme de hockey en avait peu à faire de la destination. 

Il était heureux, même s’il avait «un peu de peine pour Lane Lambert [l’entraîneur-chef que les Islanders ont congédié et que Bergeron a dirigé], un ancien des Nordiques, qui est un travaillant». 

Photo Getty Images via AFP
Photo Getty Images via AFP

«Je suis content pour Patrick, a dit "Bergie" au Journal. Il mérite d’être dans la Ligue nationale. On entendait toutes sortes d’affaires, qu’il était barré dans la LNH. Mais c’est un gagnant, et il va emmener de la crédibilité aux Islanders.»

«Les Sénateurs, tabaslaque

Il y avait un moment que Michel Bergeron, analyste à TVA Sports, militait publiquement pour un retour de Roy dans le grand circuit. 

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Photo d'archives, Agence QMI
Photo d'archives, Agence QMI

Et s’il est fort heureux de le voir se joindre aux Islanders, l’ancien visage des Nordiques n’a toutefois pu s’empêcher de déplorer la décision des Sénateurs d’Ottawa de ne pas l’embaucher, eux qui ont récemment nommé Jacques Martin comme entraîneur-chef par intérim, après le congédiement de D. J. Smith. 

«Les Islanders, c’est une équipe qui ne rajeunit pas... tandis que les Sénateurs, tabaslaque! S’ils l’avaient engagé, il les aurait conseillés pour tout! a-t-il lancé. Même pour le repêchage: il connaît tous les jeunes, il sort du hockey junior», a martelé «Bergie».

Une rivalité «incroyable»

Bergeron estime aussi que la rivalité avec le Canadien aurait été «incroyable». 

«On ne pourra jamais revivre la rivalité Canadien-Nordiques, quand même. Je défends mon patrimoine! a-t-il ajouté en riant. Mais c’est sûr que ç’aurait été toute une rivalité.»

On se permet de rassurer «le Tigre», ici: ne t’inquiète pas, M. Bergeron, il est maintenant plutôt certain que votre fougueux patrimoine demeurera intact... quoi que ça pourrait brasser certains soirs, entre le Canadien et les Islanders

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