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L'article provient de Le Journal de Montréal
Opinions

Patrick Roy a raison d’être en colère

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Photo portrait de Jean-Charles Lajoie

Jean-Charles Lajoie

2025-03-25T22:25:00Z
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Le Canadien, si une justice existait dans le bas monde de la Ligue nationale de hockey, n’aurait à se méfier que d’un seul poursuivant à compter de ce soir: les Islanders de New York. 

Patrick Roy et ses hommes ont été victimes d’un vol qualifié hier soir. Kyle Palmieri a été privé d’un but gagnant à sa fiche, résultat d’une déviation formidable à l’embouchure du filet des Blue Jackets défendu par Elvis Merzlikins.

Une décision atroce de l’officiel et qui a pour conséquence de faire réaliser que, comme son club, Elvis n’est finalement pas mort.

La séquence est pourtant criante de vérité: après un contact superficiel avec Merzlikins, Palmieri se place à deux ou trois pieds de la peinture bleue et fait écran en regardant la rondelle provenant de la ligne bleue afin de mieux la faire dévier.

Heureusement, la technologie en constante évolution permet de voler au secours: on invite la game de la techno dans la game du hockey pour notre plus grand bonheur, du moins en principe.

Quoi de mieux que de multiples reprises de tous les angles possibles et imaginables afin de corriger les mauvais appels de première instance des officiels du circuit?

Mais dans les faits, ce n’est malheureusement pas ce qui se produit. Ça ne se produit pas parce que Toronto plie devant la mafia des arbitres.

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Dès qu’il y a l’ombre d’un doute, Toronto appuie la décision de ses arbitres. Je trouve que c’est aussi abject que révoltant. Pire encore dans la situation qui nous occupe...

Ce but était plus que bon, et il scellait l’issue du match à la régulière à la faveur des Islanders, qui empochaient ainsi deux énormes points de classement, tout en ne laissant rien sur la table aux Blue Jackets.

Columbus se retrouvait ainsi avec 71 points, quatre de moins que le Canadien, qui aurait eu son match en main. Les Islanders seraient nez à nez avec le CH, qui aurait aussi son match en main.

Patrick Roy avait raison sur toute la ligne en point de presse après le match lorsqu’il a demandé comment on a pu refuser ce but à Palmieri et accorder celui de Juraj Slafkovsky contre son club pas plus tard que jeudi dernier.

C’était clair, net et précis, c’était concluant et frappant. Jusqu’à ce que le vieux Patrick ressorte: celui qui, à force de commenter une situation fâcheuse, oublie de calculer et fait déborder le vase haut et fort.

Personnellement, je ne le condamne pas, je suis exactement comme Patrick. Je déteste et décrie les injustices et je crois fermement que toute vérité peut et doit être dite...

Mais en affirmant hier soir, et je cite: «sSi Toronto a peur de renverser une décision, on n’a pas besoin de Toronto», Patrick baisse les culottes et tape les foufounes de la LNH et de son système d’arbitrage et de révision au grand complet.

Je suis inquiet du traitement qui sera réservé à Patrick et son club lors des 12 matchs qui restent au calendrier...

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