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L'article provient de Le Journal de Québec
Sports

Patrick Kane est débarqué à New York le cœur léger et rempli d’espoir

Getty Images via AFP
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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2023-03-09T19:45:04Z
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Martin Brodeur dans l’uniforme des Blues, Mike Modano dans celui des Red Wings, Ilya Kovalchuk avec un chandail du Canadien. Il y a des joueurs de hockey qu’on ne sera jamais capable de voir ailleurs qu’avec l’équipe avec laquelle ils ont passé la majorité de leur carrière. Patrick Kane pourrait bien s’inscrire sur cette liste. 

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Acquis des Rangers, après presque 16 saisons complètes à Chicago, le principal intéressé a lui-même souligné que ça lui faisait étrange de ne pas avoir le logo des Blackhawks sur la poitrine.

«La première fois, j’avais l’impression que j’arrivais dans une compétition ou une ligue différente. J’avais le même sentiment que lorsque j’ai joué en Suisse pendant le lock-out ou lorsque je représentais les États-Unis dans les tournois internationaux», a déclaré l’attaquant de 34 ans, à quelques heures du match face au Canadien.

Mais le tout premier choix de l’encan de 2007 parviendra assurément à adopter son nouvel uniforme. D’abord parce que rien ne va plus à Chicago depuis «cinq ou six saisons» et que, chez les Rangers, il pourrait avoir l’occasion de soulever la coupe Stanley pour la troisième fois de sa carrière.

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«Même si on côtoyait les bas-fonds du classement à Chicago, j’ai toujours continué de donner mon plein rendement. Ça ne changera pas. Mais cette fois, par contre, il y aura un enjeu à chaque match», a-t-il fait valoir.

D’ailleurs, il a menotté Kyle Davidson, son ancien directeur général, en affirmant publiquement qu’il accepterait de se joindre aux Blueshirts et à aucune autre équipe.

Qu’y avait-il de si attirant à New York? L’équipe, son mythique domicile, la ville?

«Un peu de tout ça, a-t-il répondu. Depuis quelques années, les Rangers bâtissent une équipe qui souhaite aspirer aux grands honneurs. Jouer avec des joueurs talentueux est quelque chose de très excitant.»

«Revenir sur la côte est, près de ma famille, être à New York, jouer au Madison Square Garden avec sa foule et toute l’euphorie qu’on peut ressentir en ville, a énuméré l’athlète originaire de Buffalo. C’est une occasion à côté de laquelle je ne pouvais pas passer.»

Getty Images via AFP
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Les résultats tardent

Kane n’est pas le seul joueur doté de sublimes habiletés que les Rangers ont acquis à l’approche de la date limite des transactions. Le 9 février, Chris Drury a fait l’acquisition de Vladmir Tarasenko, un autre prodige et ex-champion de la Coupe Stanley.

Sauf que jusqu’ici, on ne peut pas dire que l’ajout de ces deux joueurs, aussi talentueux soient-ils, apporte les résultats souhaités.

Depuis l’arrivée du Russe, les Rangers présentent un dossier de 6-5-1. Avant le match face au Canadien, Kane, pour qui c’était le troisième match dans l’autre célèbre uniforme bleu-blanc-rouge, attendait toujours de savourer sa première victoire avec sa nouvelle équipe.

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«Les gens pensent que la transition se fait encore plus en douceur lorsque tu amènes des joueurs talentueux, mais ça prend un peu de temps», a indiqué Kane.

«Ce que j’aime de cette équipe, c’est que les gars sont calmes et confiants. Tout le monde s’implique pour trouver des solutions, a-t-il également mentionné. Et l’entraîneur est intense. C’est bien pour une équipe comme celle-ci, car ça garde tout le monde sur le qui-vive.»

Rester fidèle à son identité

À ce propos, les Rangers ont vogué quelque peu à contre-courant en faisant l’acquisition de deux vedettes.

Habituellement, les équipes profitent des derniers jours du marché pour ajouter de la profondeur et mettre la main sur des joueurs fougueux et pugnaces, le type de joueurs grandement recherchés et efficaces en séries éliminatoires. Surtout quand l’équipe regorge déjà de joueurs capables de mettre la rondelle dans le filet.

Or, Gerard Gallant a plutôt choisi de s’inscrire en faux contre cette théorie.

«On est une équipe talentueuse. On n’est pas du genre à aller sur la glace et à essayer de ramasser tout le monde. On est plus du type à faire payer l’adversaire quand il écope de punitions», a lancé l’entraîneur-chef des Rangers.

«On est capables de jouer de façon agressive. On est une équipe rapide, capable de tasser l’adversaire de notre chemin avec notre échec avant, a-t-il poursuivi. Oui, on a des vedettes, mais on doit s’assurer de travailler avec acharnement. Et c’est ce qu’on va faire.»

Bref, l’important, c’est de rester fidèle à son identité.

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