«Passez au salon»: Jean-Michel Anctil sous les traits d’un sympathique croque-mort

Après la mort de son personnage dans Alertes, assassiné froidement dans le stationnement du QG de la SQ, Jean-Michel Anctil sera de retour cet hiver dans une toute nouvelle série, une comédie, qui s’intéresse à l’univers des salons funéraires.

Drôle d’adon ou habile transition?

L’animateur de Ça finit bien la semaine a eu l’idée de ce nouveau projet, Passez au salon, avec Louis-Philippe Dandenault, lors des obsèques de son ami Marc Poulin, le président et producteur d’Avenue Productions, en 2019.

«On connaissait la veuve, mais pas le reste de la famille. Avec Louis-Philippe, on se demandait combien de temps on devait rester. On a commencé à parler du service et à se faire rire l’un et l’autre, mais on ne voulait pas trop en rire, et comme on se retenait, c’était pire. C’est là que j’ai allumé», a indiqué Jean-Michel Anctil lors d’un entretien avec l’Agence QMI.

«J’ai regardé la photo de Marc au salon et je me suis dit: “Toi, mon espèce, t’es en train de nous envoyer une idée.”», a poursuivi l’humoriste, qui incarne dans la série le personnage de Daniel, un embaumeur qui souhaite reprendre le salon funéraire familial à la mort de son oncle.

Malgré son implication de longue date, sa mère, Paulette (Chantal Baril), n’est pas prête à lui laisser les rênes tout de suite et insiste pour que son frère Luc (Louis-Philippe Dandenault), un ancien joueur de hockey «un peu croche» et qui a toujours besoin d’argent, s’implique plus dans l’entreprise.

«Comme Louis-Philippe dit souvent, ce sont des demi-hommes, mais si tu les mets ensemble, ils en forment un. Il y en a un qui a plus de facilité avec les vivants, l’autre a plus de facilité avec les morts», a décrit Jean-Michel Anctil.

La comédie réalisée par Jean-Carl Boucher met aussi en vedette Roger Léger, Myriam Fournier et Emi Chicoine.

Une ambiance extraordinaire

Sur le plateau, les comédiens ont éprouvé beaucoup de plaisir à se renvoyer la réplique, se faisant interrompre à quelques reprises par les fous rires de l’équipe technique.

«Quand tu tournes une scène et que tu entends l’équipe technique rire, ça nous dit: “Ah! Finalement, ce qu’on tourne est drôle.” Il y a un caméraman qui est même tombé, tellement il riait. C’était une ambiance extraordinaire», a soutenu Jean-Michel Anctil, qui s’est dit heureux de revenir avec un projet humoristique comme celui-là.

«De la comédie, j’en ai fait longtemps sur scène. Là, d’en faire à la télé avec un projet qu’on a conçu du début à la fin, c’était vraiment quelque chose de facile pour moi et ça me rend super fier. J’aime jouer du drame, mais là, je pense que ça va me faire du bien de plonger dans cet univers», a-t-il dit, avouant s’être appuyé pleinement sur son réalisateur pour créer son personnage.

Un cousin thanatologue l’a également accompagné dans la préparation de celui-ci, notamment pour l’aider dans ses interventions avec le corps des défunts, mais aussi pour lui raconter quelques anecdotes de son métier.

Gardez l’œil ouvert

Plusieurs éléments servant de clins d’œil ont été dissimulés en arrière-plan à travers les différentes scènes de la série. Dans le premier épisode, on peut notamment apercevoir une photo de Marc Poulin, dont les funérailles ont inspiré la série, sur le bureau de Paulette.

«D’autres références ont été dissimulées, mais on laisse le public les découvrir», a dit Jean-Michel Anctil.

Réalisée par le comédien Jean-Carl Boucher, avec un scénario édité par François Avard, Passez au salon sera diffusée à TVA à compter du 8 janvier, 21h.