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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Pascal Vincent est catégorique : «L’avantage numérique nous a coûté le match»

Le Rocket se fait corriger 5 à 1 par les Checkers de Charlotte dans le premier match de la finale de l'Association Est

MARTIN ALARIE / JOURNAL DE MONTREAL
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Photo portrait de Dave Lévesque

Dave Lévesque

2025-05-29T02:52:04Z
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Quand on regarde la défaite de 5 à 1 du Rocket contre les Checkers, on tire deux conclusions : tu ne peux pas échouer six fois en avantage numérique et tu ne peux pas accorder des buts rapides dans chacune des trois périodes. 

«À cinq contre cinq on a bien joué, mais notre avantage numérique nous a coûté le match», a affirmé sans détour Laurent Dauphin qui pilote la première unité de l’avantage numérique.

Le Rocket a été muselé à six reprises avec un homme en plus et a accordé un but aux Checkers en début de troisième période alors que ceux-ci étaient punis. Ce but a scellé l’issue du match.

La bonne nouvelle, c’est que le Rocket peut se reprendre dès jeudi lors du second match de la finale de l’Association Est qui sera disputé à la Place Bell. Depuis quelques rencontres, la troupe lavalloise alterne les bonnes et les moins bonnes performances.

«Tu veux jouer les 60 minutes match après match et on ne l’a pas fait ce soir, a reconnu Rafaël Harvey-Pinard. C’est un quatre de sept alors il va falloir trouver une manière d’aller chercher deux victoires de suite. Ça reste un match à la fois quand même, mais ça va être important de trouver de la constance.»

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Mauvais départ

Ce qui est étonnant pour le Rocket, c’est qu’il a accordé des buts rapides dans chacune des trois périodes.

«Je trouve qu’on leur a donné ces buts-là, ce n’est pas comme s’ils les avaient mérités. On est capables de resserrer ça et de les faire travailler plus fort pour leurs buts», a insisté Laurent Dauhpin sur un ton très mesuré.

C’est un peu comme si les joueurs du Rocket n’étaient pas prêts à commencer les périodes en même temps que ceux des Checkers.

«C’est une question de concentration et d’être prêt mentalement pour ce qui se déploie devant toi», a insisté Pascal Vincent.

«C’est important d’aller chercher le momentum en début de période et ce soir, on ne l’a pas fait», a ajouté Harvey-Pinard avec justesse.

Styles similaires

Les Checkers pratiquent un style de jeu rapide et axé sur un échec avant très soutenu, un peu comme le Rocket.

«On peut jouer avec eux, a assuré Pascal Vincent. On est conscients de leur expérience et du type d’équipe qu’ils ont. On joue un peu le même style de jeu avec beaucoup de pression et en étant très agressif sans la rondelle avec une transition rapide. Je le sais que c’est frustrant de jouer contre nous et ce soir on s’est fait donner une petite leçon.»

Xavier Simoneau estime que le Rocket doit tout simplement respecter son identité pour être efficace contre une formation qui possède un ADN similaire.

«Quand on joue de la bonne façon, on est capables de jouer avec eux. On l’a vu quand on mettait de la pression sur leurs défenseurs.»

Dans le rouge

Le match s’est terminé dans une foire lors de laquelle les dix patineurs sur la glace ont été chassés pour dix minutes. Les officiels ont distribué 114 minutes de punition sur la séquence et ça n’a pas plu à Pascal Vincent.

«De perdre le match et de te retrouver avec quatre joueurs au banc, ce n’est pas quelque chose que j’aime voir.

«On était complètement dans le rouge et il était trop tard à ce moment-là. Je comprends que les gars étaient frustrés, mais il y a une façon de passer des messages et on va en parler avec les gars.»

Xavier Simoneau, qui s’est retrouvé au cœur de cette échauffourée, reconnaît que ce n’était pas la bonne chose à faire.

«C’est frustrant parce que c’est un match tellement important et devant nos partisans. On est capables de faire tellement mieux que ça.

«L’intensité est arrivée au mauvais moment, le match était terminé. Ça n’a pas servi à grand-chose.»

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