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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Pascal Vincent a été plus que la saveur du mois

Il a développé sa recette comme entraîneur pendant ses neuf saisons au Cap-Breton

Photo Martin Chevalier
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Photo portrait de Dave Lévesque

Dave Lévesque

2025-05-16T19:30:00Z
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ROCHESTER, NY | C’est pendant ses neuf saisons au Cap-Breton qu’il s’est fait connaître. Il était, dans l’esprit de plusieurs, le prochain entraîneur québécois à pouvoir rêver de la LNH.

Pendant son séjour en Nouvelle-Écosse, il a forgé son style d’entraîneur. Son équipe a toujours participé aux séries éliminatoires et a joué sous la barre des ,500 seulement deux fois, un petit exploit dans le hockey junior, qui fonctionne sur des cycles de trois ou quatre ans.

Comme son nom circulait beaucoup, a-t-il eu peur d’être la saveur du mois?

«Je n’étais pas vraiment au courant de ce qu’on disait de moi et je ne connaissais pas vraiment le concept de la saveur du mois. Aujourd’hui, je pourrais plus le comprendre.

«Ce que je savais, c’est que ce qu’on avait bâti au Cap-Breton et les succès qu’on a connus, ce n’était pas par chance.»

Révision complète

Puis Vincent explique comment, le temps d’un été, son équipe et lui ont complètement revu le mode de fonctionnement de l’équipe.

«On s’est assis et on a revu tout ce qu’on faisait, qui on repêchait et comment on repêchait. On a revu les pensions et comment ces gens-là étaient choisis. On s’est demandé comment on pouvait soutenir nos jeunes pour qu’ils aient du succès à l’école. À partir de cet été-là, on a dit que si un joueur n’allait pas à l’école, il ne pouvait pas jouer pour les Screaming Eagles.»

Il a choisi l’approche humaine et a fait en sorte de s’adapter aux jeunes hommes qu’il dirigeait plutôt que de les contraindre à s’adapter.

«Notre façon de voir les choses était de coacher les individus en premier, ce qui nous permettrait d’avoir du succès. Nos cinq dernières années, au niveau des statistiques, on était parmi les cinq meilleures équipes de la ligue. On avait bâti un programme qui pouvait avoir du succès à long terme parce que le processus était bon.

«À cause de ça, tu deviens quelqu’un qui est reconnu et ça m’a permis d’aller avec Équipe Canada et d’avoir des opportunités. [Plus tard] les gens de Winnipeg, que je ne connaissais pas, ont entendu de bons mots à mon sujet. Première chose que tu sais, tu reçois un appel d’une équipe de la Ligue nationale et une semaine après, tu es rendu dans la Ligue nationale.»

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