Pascal Morrissette: ce roman est l’histoire de sa vie!

Chaque semaine, un artiste prend le temps de répondre à notre questionnaire Si je pouvais... Cette semaine, nous avons eu la chance de nous entretenir avec l'humoriste Pascal Morrissette.

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Sur quelle scène rêves-tu de te produire un jour?

J’aimerais ramener mon événement Juste pour ados, mais au Centre Bell. Sinon, j’aimerais un jour faire un spectacle au Théâtre St-Denis.

De quel grand film aurais-tu aimé jouer le rôle principal?

On me dit souvent que j’ai des airs de Jim Carrey, qui est l’une de mes idoles, et j’aurais bien aimé jouer dans n’importe lequel de ses films, notamment Le show Truman ou Le masque.

Avec quelle personnalité aimerais-tu discuter durant une heure?

Marc Labrèche. C’est mon idole de toujours; je suis fan de son parcours. Je trouve qu’il fait preuve de maturité dans son humour, et c’est un animateur hors pair. J’aimerais beaucoup discuter de la vie avec cet homme-là.

Quelle chanson aurais-tu aimé composer?

L’escalier, de Paul Piché, une chanson que je trouve complètement renversante. C’est un grand classique qui me touche beaucoup. Et je dirais aussi Les joailliers, d’Ingrid St-Pierre, qui est magnifique.

Quel livre aurais-tu aimé écrire?

Rue Duplessis, qui est le livre de ma vie! Quand je le lisais, j’arrêtais de respirer tellement c’était mon histoire et ça me touchait.

Avec quelle star aimerais-tu partager un souper romantique?

L’actrice Emma Stone, que je trouve tellement belle! Elle a une beauté atypique, elle n’a peur de rien avec ses personnages et elle a un côté badass qui me charme.

Dans quel pays irais-tu vivre durant un an?

J’aimerais aller au Japon pour être complètement déstabilisé, pour vivre une autre culture. J’aime beaucoup me rappeler qu’on n’est pas le centre de l’univers.

Si tu pouvais retourner dans le temps, que dirais-tu à Pascal, l’ado de 16 ans?

Je me dirais — et je le partage ces temps-ci aux jeunes: «Ce n’est pas vrai que tout le monde a la même chance; il faut s’entourer. Juste rêver et espérer, ça ne donne pas grand-chose. Prends toute l’aide que les gens importants pour toi peuvent t’apporter.»

Que changerais-tu dans ta vie ou chez toi?

C’est sûr que j’aimerais être moins angoissé. J’adore ce que je fais, mais le côté instable d’un métier artistique est dur pour les nerfs. Quand tu en viens à fonder une famille, c’est un peu comme si tu imposais ça à tes enfants. Ils vivent des affaires merveilleuses en ayant deux parents artistes, mais ça vient avec des périodes de stress.

Quelle grande folie aimerais-tu faire un jour?

Sortir de notre train-train, de notre façon de vivre, et tout mettre sur la glace pour partir avec les enfants et vivre dans un autre pays entre trois et six mois.

Quel autre talent aimerais-tu avoir?

J’aimerais beaucoup jouer d’un instrument de musique, la guitare ou le piano. Ce n’est pas dit qu’au cours des prochaines années, je ne m’y mettrai pas. Je pense même qu’un piano devrait entrer dans la maison au cours de la prochaine année.

Si tu recommençais ta vie, quel autre métier exercerais-tu?

J’aurais probablement une entreprise, peut-être un café ou une petite entreprise familiale. J’aimerais faire quelque chose de concret, de tangible, avoir les mains occupées à faire quelque chose, comme 70 cafés et sandwichs par matin. Ce côté-là, on l’a moins en étant artiste; c’est moins tangible.

À quel événement aurais-tu aimé assister?

Un spectacle de RBO, ç’aurait été un rêve ultime. J’aurais aussi voulu assister à un enregistrement de La petite vie lors des débuts de la série, parce que ça a vraiment marqué ma vie.

Si tu pouvais décider du menu de ton tout dernier repas, quel serait ton choix?

Mon plat préféré est le couscous royal, alors ce serait ça, et je le partagerais avec plein d’amis.

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