Alcool au volant: pas le choix de réduire la limite permise, estime une avocate
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Stéphanie Houle a perdu la vie dans une collision routière en octobre 2021, alors qu'elle était passagère dans un véhicule conduit par un homme roulant à 128 km/h dans une zone limitée à 50 km/h. L'homme avait également dépassé la limite d'alcool permise. Condamné à 54 mois de prison, il a reconnu sa culpabilité.
En lien avec les nombreux décès survenus dans de telles circonstances, le coroner Yvon Garneau a récemment publié un rapport recommandant de réduire la limite d'alcool autorisée au volant, passant de 0,08 à 0,05 milligramme par cent millilitres de sang. Cependant, la ministre des Transports a rapidement rejeté cette proposition.
Marianne Dessureault, avocate et porte-parole de l'Association pour la Santé publique du Québec, estime que l'abaissement de la limite d'alcool est essentiel pour améliorer la sécurité routière. Elle souligne d’ailleurs que toutes les autres provinces canadiennes ont déjà adopté cette mesure avec succès, réduisant ainsi le nombre de décès et de collisions mortelles.
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«On est la seule province à ne pas adopter le .05», a-t-elle affirmé au micro d’ Alexandre Dubé
Malgré le refus du gouvernement, Marianne Dessureaultreste déterminée à poursuivre le combat pour l'abaissement de la limite d'alcool au volant. Elle insiste sur l'importance d'envoyer un signal fort à la société quant aux dangers de la conduite en état d'ivresse, même si le gouvernement ne prend pas immédiatement des mesures en ce sens.
N.B. Ce texte a été écrit à l'aide de l'intelligence artificielle à partir de l'entrevue audio de QUB radio .