Pas facile de trouver une bonne ambiance de finale en Floride
Trois endroits visités, pas de bar bondé ou de foule vraiment passionnée


Dave Lévesque
FORT LAUDERDALE | Rester en Floride entre les matchs quatre et six, ça veut dire se chercher un bon endroit pour regarder la cinquième rencontre.
On cherche donc sur Internet pour trouver un «watch party». Bingo, il y a endroit près de l’hôtel qui semble intéressant et ça prend un billet (gratuit), signe qu’ils doivent attendre pas mal de monde.
Une fois sur place, c’est la déception. Il y a tout au plus dix personnes quelques minutes avant le début du match et il y règne une ambiance de bibliothèque.
Il faut trouver un plan B. Hop dans un Uber en direction du Elbo Room, une institution de Fort Lauderdale ouverte depuis 1938.
C’est un bar qui fait face à la plage. Le genre d’endroit où la propreté est au mieux douteuse, où on n’accepte que l’argent comptant, mais où l’ambiance est souvent folle. C’est là que les joueurs des Panthers ont fini la soirée l’an passé quand ils gagné la Coupe Stanley.
Mais il faut d’abord s’y rendre. Vendredi c’était un train et qui nous retenait en chemin vers le point de presse des Panthers. Cette fois-ci, c’est un pont-levis qui laisse passer des bateaux sur l’un des nombreux canaux de la ville. Et la circulation est très dense.
Un peu mieux
On arrive au Elbo Room depuis quelques minutes à peine que les Panthers marquent un premier but. Les clients sont en liesse.
Mais après tout ça, on constate qu’ils ne sont pas si nombreux que ça. Probablement moins de cent, dont plusieurs ont clairement eu un 5 à 7 au soleil. Il y a pas mal plus de monde rez-de-chaussée où joue un groupe de reprises.
Il reste de la place. Beaucoup de place. Il y a néanmoins quelques chandails rouges. On voit aussi un partisan des Oilers portant un t-shirt de Zach Hyman.
Mais ça manque de mordant même si la foule exulte encore quand les Panthers doublent leur avance.

Mort
Pour la deuxième période, on décide d’aller voir l’offre le long du Beach Boulevard.
On cherche le Blondie’s Sports Bar qu’on rate à l’aller et on comprend pourquoi au retour.
C’est mort. Complètement mort. La moitié des tabourets sont libres. On n’entend aucun son.
Retour au Elbo Room pour le reste de la partie où, soyons honnête, les gens fêtent quand il y a des buts, mais sont autrement plus intéressés à faire la conversation qu’à regarder la partie.
Au moins, si on se fie aux images relayées lors de la diffusion télévisée, l’ambiance semble bonne au Amerant Bank Arena, le domicile des Panthers, qui est assez bien rempli.
Peu de traces

Pour dire vrai, il y a peu de traces de la présence des Panthers en finale à Fort Lauderdale.
Quelques drapeaux ici et là, mais c’est à peu près tout.
Vendredi soir, en marchant sur la très jolie artère commerciale Las Olas, on a bien vu un ou deux endroits et affichaient les couleurs des Panthers.
On a aussi vu deux grosses pattes collées sur le trottoir. Mais quand c’est le plus gros signe distinctif, on se dit que ce ne sont pas les chats sauvages qui doivent être apprivoisés.
