«Pas des hommes communs»: «Nous sommes la meilleure équipe du baseball», croit un joueur des Blue Jays

«Nous ne sommes pas une équipe formée d’hommes communs.» C’est en paraphrasant Herb Brooks, l’illustre entraîneur derrière la formation américaine qui a réussi le «miracle sur glace», aux Jeux olympiques de 1980, qu’Ernie Clement a décrit la performance des Blue Jays de Toronto contre les Dodgers de Los Angeles, tard mardi.

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«Je pense qu’une équipe normale aurait plié [mardi soir]», a renchéri le joueur des Blue Jays, comme cité par Sportsnet après la victoire de 6 à 2 de Toronto, qui a permis de niveler les chances à 2 à 2 dans la Série mondiale.

«Nous ne sommes pas normaux. Je pense que nous sommes la meilleure équipe du baseball et nous nous sommes levés les cheveux en feu, prêts à jouer», a-t-il soutenu.

Les Blue Jays n’avaient pas le choix d’avoir les cheveux – ou n’importe quelle autre partie de leur corps – en feu, avant ce quatrième duel contre les Dodgers, à Los Angeles.

La veille, ils avaient subi un revers crève-cœur en 18^e manche, durant laquelle ils avaient dû distribuer quatre buts sur balles intentionnels à Shohei Ohtani pour que le phénomène cesse de les maltraiter.

Et pour ce quatrième match, ils savaient qu’ils allaient renouer avec le joueur du siècle, qui allait non seulement se retrouver au marbre, mais aussi au monticule.

Mais ils se sont relevés, notamment grâce à un Shane Bieber qui a livré sa meilleure performance depuis qu’il s’est joint aux Jays, et en raison du brio de Vladimir Guerrero fils.

Un élan d’élite de Vlad

D’un seul élan en troisième manche, Guerrero fils a effacé un déficit d’un point pour donner les devants 2 à 1 à Toronto.

Cet élan, qualifié «d’élite» par son gérant, permettait à «Vlad» de rappeler qu’Ohtani n’est pas le seul à connaître un mois d’octobre spectaculaire, a aussi mentionné John Schneider.

Surtout «après la soirée de lundi et toute la reconnaissance individuelle qu’a obtenue Ohtani», a pointé Schneider, toujours cité par Sportsnet.

Ils ont «ce qu’il faut»

La série se poursuivra mercredi soir, à 20h, les amateurs des Blue Jays ont deux belles nouvelles à savourer.

Premièrement, leurs favoris peuvent toujours rêver de remporter une première Série mondiale en 32 ans.

Deuxièmement, qu’importe le résultat du cinquième match, les partisans sont assurés de retrouver leur équipe favorite à Toronto, vendredi, pour une sixième rencontre.

«On croit en nous, et tout part de là, a mentionné Bo Bichette. Je ne sais pas exactement à quel moment c’est arrivé durant la saison, mais c’est arrivé.»

«Cette croyance a grandi et c’est une des grandes raisons pour lesquelles nous ne lâchons pas. [...] Nous savons que nous avons ce qu’il faut pour gagner cette série, et on n’abandonnera pas tant qu’elle ne sera pas terminée.»