Pas de robe à 72 heures de ses noces: «On voyait mes seins au travers»
La boutique Champagne! lui aurait confectionné une robe inconfortable et transparente au niveau des seins

Kathryne Lamontagne et Richard Olivier
Des clientes de la boutique Champagne!, à Saint-Hyacinthe, auraient perdu des milliers de dollars et se seraient parfois même retrouvées sans leur robe de mariage, et ce, à quelques jours à peine de leurs noces, a découvert notre Bureau d’enquête. Voici leurs témoignages.
Sherley Jean-Baptiste rêvait depuis sa plus tendre enfance de briller dans une robe sur mesure à son mariage, mais la boutique Champagne! a ruiné ses plans , en plus de lui prendre 3000$.
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C’est dans l’objectif d’obtenir une robe à son image et confortable que la femme de Montréal a retenu les services du commerce de Saint-Hyacinthe, en prévision de son mariage de juillet 2021. La future mariée avait envoyé à la co-propriétaire Claudy Tessier des photos et des croquis de ce qu’elle avait en tête.
«Elle avait dessiné la robe, c’était super beau, c’était ça, ça correspondait à ce que je voulais», se souvient la cliente.
Sherley Jean-Baptiste a fait quelques allers-retours, de Montréal, pour la prise de ses mesures et des essayages. Mais à une semaine du mariage, lors de l’essayage final, la robe se révèle être extrêmement inconfortable... et surtout transparente.
Robe transparente
«On voyait mes seins au travers de la robe. C’était vraiment transparent. Je ne pouvais pas me marier comme ça! Ce n’était pas une robe de mariage, ce n’était pas acceptable», peste Sherley Jean-Baptiste, qui a ensuite tenté de se faire rembourser, en vain.
«Ils nous ont sorti des niaiseries du genre: “Mets un châle dessus ou demande à ta mère de faire des retouches”. C’était super insultant», relate, encore ébahie, la future mariée.
Champagne! a gardé la robe. Sans commenter ce cas précis, la boutique a affirmé dans une déclaration transmise par son avocat qu’elle était «soucieuse d’offrir un service et des produits de haute qualité à sa clientèle» et que de «permettre aux futur(e)s marié(e)s [...] de vivre un moment magique fait partie de l’ADN de la compagnie».
C’est pourtant loin de ce qu’a vécu Sherley Jean-Baptiste.
«Je pleurais»
À moins de 72 heures de son mariage, elle a dû se rendre dans une boutique de Montréal, où elle a acheté une seconde robe de mariée, pour quelque 2500$, incluant les ajustements.
«Je pleurais dans la salle d’essayage. Il y avait plein de filles, autour, avec leurs amies, qui essayaient des robes. J’étais toute seule», termine-t-elle, encore le cœur gros.
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