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L'article provient de Le Journal de Montréal
Monde

Pas de libération pour une ex-disciple du gourou criminel Charles Manson

Agence QMI
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AFP

2022-10-15T14:48:10Z
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Le gouverneur de l’État de la Californie s’est opposé vendredi à la libération conditionnelle de Patricia Krenwinkel, ex-disciple du gourou criminel Charles Manson, dont elle a été la complice lors de plusieurs assassinats parmi lesquels celui de la compagne du réalisateur Roman Polanski. 

Cette décision fait monter à 15 le nombre de fois où Patricia Krenwinkel s’est vu refuser une libération anticipée.

«Mme Krenwinkel a entièrement adhéré aux idéologies racistes et apocalyptiques de M. Manson» a justifié le gouverneur de la Californie, Gavin Newsom.

La commission des libérations conditionnelles de la Californie avait jugé en mai 2022 que Mme Krenwinkel pouvait être libérée, à condition que l’État n’y oppose aucun veto.

«Mme Krenwinkel n’était pas seulement une victime des abus de M. Manson. Elle a également contribué de manière significative à la violence et à la tragédie devenues la marque de commerce de la famille Manson», a déclaré M. Newsom.

Mort derrière les barreaux en 2017, Charles Manson est l’un des plus célèbres criminels américains, condamné à la peine de mort en 1971 (la sentence fut plus tard commuée en réclusion à vie) avec quatre de ses disciples pour la sanglante tuerie d’août 1969 qui a fait sept morts, dont celle de l’actrice Sharon Tate, épouse du réalisateur Roman Polanski alors enceinte de huit mois et demi.

Le «gourou» psychopathe qui, dans les années 1960, avait formé dans le désert californien une communauté nommée la «famille Manson», se prenait pour la réincarnation du Christ.

Présenté lors de son procès comme un fou solitaire doté d’une capacité de persuasion impressionnante, il avait ordonné à ses disciples de tuer au hasard les habitants de quartiers chics et blancs de Los Angeles, dans l’espoir de déclencher une guerre raciale apocalyptique dont il pensait que les Blancs ressortiraient victorieux.

Cinquante ans après, les meurtres perpétrés par la «famille Manson» continuent de hanter l’Amérique et de susciter une fascination morbide, alimentée par des livres, des chansons, des circuits touristiques, des sites internet et des films. 

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