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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Pas de finale pour les filles

Une course difficile pour les Canadiennes au 1500 m

Courtney Sarault (2) et Kim Boutin (35) après la finale B du relais 1500 mètres en patinage de vitesse sur courte piste mercredi à Pékin.
Courtney Sarault (2) et Kim Boutin (35) après la finale B du relais 1500 mètres en patinage de vitesse sur courte piste mercredi à Pékin. Photo Didier Debusschère
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Photo portrait de Richard Boutin

Richard Boutin

2022-02-17T01:15:58Z
2022-02-17T04:33:11Z
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PÉKIN  |  Encore ébranlée par la conclusion du relais 3000 mètres 48 heures plus tôt, Courtney Sarault ne pensait pas être en mesure de prendre le départ de sa vague au quart de finale du 1500 mètres sur courte piste mercredi matin.

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Lundi, le relais féminin a échappé la médaille de bronze à la suite d’un dernier relais ardu impliquant Sarault, qui a permis à la Chine de les coiffer. « Je suis fière d’avoir passé le fil d’arrivée parce qu’il y a deux jours je ne pensais pas pouvoir prendre le départ, a confié la fille de l’ancien hockeyeur Yves Sarault. J’avais le sentiment que le relais était un échec de mes Jeux. Certains n’étaient pas du même avis, mais je suis très exigeante envers moi. »

Difficile mentalement

Sarault a très mal encaissé l’échec du relais.

« Je l’ai pris très difficilement et j’avais l’impression que mon corps me laissait tomber, ce qui explique pourquoi je ne pensais pas pouvoir courir dans cet état d’esprit. D’avoir été capable de surmonter cet obstacle me donne confiance et démontre toute la force qui m’habite. »

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Celle qui voulait littéralement se cacher dans sa chambre a reçu l’appui de membres de l’équipe canadienne.

Sa coéquipière Kim Boutin, qui a vécu de sérieux problèmes de détresse psychologique lors des Jeux de Pyeongchang après avoir reçu des menaces a été d’une grande aide.

« Les Jeux olympiques sont une expérience humaine avant d’être une expérience sportive, a souligné Boutin. Je voulais être plus moi de A à Z. Être prête à m’oublier pour prendre soin de quelqu’un. Les Jeux sont censés être une expérience plaisante. »

Tout comme Sarault, Boutin n’a pas été en mesure de se qualifier pour la finale A. « J’ai vécu pleinement mes Jeux de façon saine même si je savais que je n’étais pas prête physiquement, a-t-elle souligné. J’étais prête pour le 500 m, mais ce fut plus difficile au 1000 m et au 1500 m. »

Fière malgré tout

« Compte tenu de tout ce que j’ai vécu, je suis vraiment fière de mes Jeux, poursuit la patineuse de Sherbrooke, qui a célébré la victoire des gars au relais avant de prendre le départ de sa finale B. Mon objectif est maintenant de continuer d’afficher mon plus beau sourire, mais aussi de performer comme avant. »

Sébastien Cros souhaite que Boutin poursuive sa carrière. 

« J’aimerais vraiment que Kim continue, a mentionné l’entraîneur-chef de l’équipe canadienne. Pouvoir vivre un cycle normal lui donnerait le temps de se poser. Il y a vraiment encore une marge pour s’améliorer. »

Sarault a raté sa qualification pour la finale A de peu. 

« J’ai raté par un orteil, a-t-elle imagé au sujet de sa 3e position. Il y a eu un contact sur ma lame lors d’un dépassement extérieur tôt dans la course et je ne me sentais pas bien sur mes patins. Mener la course aussi longtemps et ne pas te sentir à l’aise sur tes lames n’est pas une bonne formule en fin de course. Je suis fière d’avoir mené aussi longtemps et je vais apprendre de cette expérience. »

Quant à Danaé Blais, son parcours s’est arrêté en quart de finale. 

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