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L'article provient de TVA Nouvelles
Société

Pas de démantèlement du campement sur Notre-Dame à Montréal

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Yves Poirier

2025-06-10T21:46:55Z
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Le campement d’itinérants de la rue Notre-Dame à Montréal ne sera pas démantelé mercredi matin, parce que le juge n’a pas été en mesure de prononcer une décision immédiatement après l’audience en lien avec une requête d’urgence déposée par la Clinique juridique itinérante.

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Le débat se poursuivra mercredi matin et le juge prendra ensuite l’affaire en délibéré.

La Clinique réclame une interdiction de tout démantèlement de campement pour itinérants jusqu’à ce que le gouvernement mette en place des ressources d’hébergement d’urgence et adéquates pour les accueillir.

Les avocats de la Clinique ont déclaré que le démantèlement du campement de la rue Notre-Dame causerait un préjudice sérieux et irréparable aux personnes qui vivent sur place dans leur tente.

Capture d'écran TVA Nouvelles
Capture d'écran TVA Nouvelles

Ils rappellent que la clientèle ciblée est vulnérable et qu’elle a, pour le moment, une place pour dormir alors que les refuges sont pleins.

Si un tel démantèlement avait lieu, les avocats de la Clinique craignent de voir cette clientèle perdre d’un coup tous ses repères. Si les itinérants sont obligés de quitter, ils s’éloigneront par le fait même des services de l’organisme du quartier, CAP St-Barnabé.

Dans un courriel envoyé en mai dernier à la Direction des opérations d’électrotechnique et d’entretien du ministère des Transports et de la Mobilité durable – qui est propriétaire des lieux –, dont TVA Nouvelles a pu obtenir une copie, il a été révélé que l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve a signalé «une dégradation importante de la situation sur le terrain».

«La situation actuelle est telle qu’elle requiert des actions immédiates», peut-on lire dans le message qui mentionne de nombreuses infractions, telles que «l’amoncellement d’objets et de matériaux aux abords de la piste cyclable», ce qui «engendre des impacts sérieux sur la qualité de vie des citoyens».

On précise également que depuis le début de l’année le service d’incendie de Montréal (SIM) est intervenu à cet endroit au moins 27 fois pour des feux liés à ces campements.

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