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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Pas de conte de fées cette fois: la joueuse prodige canadienne Victoria Mboko avait pourtant toutes les raisons de croire à un troisième tour à Wimbledon

Photo d'archives, AFP
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Photo portrait de Jessica Lapinski

Jessica Lapinski

2025-07-03T14:18:16Z
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À seulement 18 ans, et après avoir été repêchée des qualifications, la joueuse prodige canadienne Victoria Mboko avait toutes les raisons de croire que son parcours à Wimbledon allait se transformer en un conte de fées, et qu’elle allait atteindre le troisième tour sur le plus beau site de tennis au monde.

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Mboko, 97e mondiale, a toutefois laissé filer une confortable avance à la première manche pour s’incliner 7-6 (6) et 6-3 en 1 h 38 min devant l’Américaine Hailey Baptiste, 55e, jeudi.

On mettra ce revirement de situation sur le dos de l’expérience qui rentre, mais aussi sur cette aisance que montre l’Américaine en Grand Chelem dernièrement, elle qui avait atteint la ronde des 16 à Paris, le mois dernier.

L’Ontarienne de 18 ans est sortie des blocs en force dans ce match de deuxième tour, la première deuxième ronde de sa carrière au All England Club. Rapidement, la puissante jeune joueuse s’est forgé une avance de 4-1.

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Mais peu à peu, Baptiste, de cinq ans son aînée, a réduit l’écart. Elle a fait de même au bris d’égalité, dans lequel Mboko avait pris les devants 5-2.

La Canadienne a bien tenté de tenir son bout au deuxième set, mais sa rivale avait pris le momentum, et un bris a changé la donne.

Un peu de magie malgré tout

Elle ira donc dans la filière expérience, cette défaite de la jeune Mboko, un mois après qu’elle a fait tourner les têtes en atteignant la troisième ronde à Roland-Garros.

Tout de même, même s’il n’est pas digne d’un conte de fées, son premier Wimbledon gardera sans doute des allures magiques, une fois la déception de la défaite encaissée. Après tout, comme elle l’a écrit sur les réseaux sociaux, Mboko est passée bien près de devoir dire «on se verra l’an prochain» au site du All England Club, qu’elle a foulé pour la première fois.

Mardi, la Canadienne a appris à trois heures de préavis qu’en dépit de son revers au troisième tour des qualifications, elle aurait sa chance dans le grand tableau. Et la lucky loser en a tiré profit: pour son premier match, elle a vaincu la 25e tête de série, la Polonaise Magdalena Frech, signant du même coup la plus belle victoire de sa carrière en termes de classement.

Comme scénario, il y a tout de même pire.

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