Les finissants devront renoncer à leur bal encore une fois cette année
Daphnée Dion-Viens
Le scénario appréhendé se confirme: les finissants de cinquième secondaire devront à nouveau faire une croix sur leur bal cette année. Des activités pour souligner la fin de leurs études secondaires pourront toutefois être organisées, à condition de respecter les règles strictes établies par les autorités de santé publique.
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Les directives concernant les activités de finissants ont été transmises lundi au réseau scolaire.
Ceux qui rêvaient encore de fêter jusqu’aux petites heures du matin vêtus de leurs plus beaux habits seront les plus déçus, puisque les bals de finissants ne sont pas permis encore une fois cette année, indique-t-on clairement dans ce document.
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En point de presse lundi, le directeur national de santé publique, le Dr Horacio Arruda, a rappelé que les rassemblements demeurent interdits dans la population en général. Cette décision a été prise par souci «d’équité», a-t-il ajouté, tout en précisant qu’il valait mieux demeurer prudent.
Des cérémonies de remise de diplômes, se déroulant à l’intérieur ou à l’extérieur, pourront toutefois être organisées, comme ce fut le cas l’an dernier.
Ces activités devront se dérouler pendant les heures de classe, sur le terrain de l’école et en présence des élèves d’une même bulle-classe.
Si une cérémonie réunit des élèves de bulle-classes différentes, une distance de deux mètres devra alors être maintenue entre eux. Ces événements pourront être retransmis en direct sur le web pour les parents qui souhaiteraient y assister virtuellement.
Président FQDE
Les autorités de santé publique précisent par ailleurs que les prises de photos devront se faire par bulle-classe. La traditionnelle séance de signature de l’album des finissants se fera à deux mètres et chaque élève devra apporter son stylo pour y participer.
Pas de surprise
Dans le réseau scolaire, des écoles attendaient ces directives avant de décider comment souligner la fin des études secondaires de leurs finissants.
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Plusieurs établissements avaient toutefois déjà abandonné l’idée d’organiser un bal cette année, se doutant que la Santé publique n’autoriserait pas de tels rassemblements malgré le déconfinement qui s’amorce.
«Il n’y a pas de surprise, affirme Nicolas Prévost, président de la Fédération québécoise des directions d’établissement d’enseignement. On va user de toute l’imagination possible pour souligner cet événement important, un peu comme on l’a fait l’an passé.»