Pas d'amertume envers Tomas Nosek: «On ne le laissera pas seul», a soutenu Paul Maurice, l'entraîneur-chef des Panthers de la Floride


Jonathan Bernier
EDMONTON | Le pauvre Tomas Nosek doit avoir mal dormi à la suite de ce revers.
• À lire aussi: Auteur de deux buts, dont celui en prolongation dans cette victoire des Oilers, Leon Draisaitl n'a pas fait que parler, il a agi
Il n’y a sans doute pas un sentiment plus cruel que celui d’être assis au cachot lorsque l’adversaire marque le but de la victoire en prolongation.
Surtout lorsqu’il s’agit d’une punition pour avoir envoyé la rondelle dans les gradins. Une infraction aussi bête et malchanceuse.

Au moins, l’attaquant des Panthers peut se consoler en sachant que ses coéquipiers ne lui en tiennent pas rigueur.
« Ce genre de malchance, ça arrive au hockey. Il a été efficace pour nous depuis le début de la série. On ne peut pas lui en vouloir », a mentionné Brad Marchand, une fois de retour au vestiaire.
Paul Maurice, non plus, n’a pas voulu s’acharner sur le cas du Tchèque. Même qu’il a profité de cette mésaventure pour rappeler à quel point il avait été important pour son équipe jusqu’à maintenant.
« On n’est pas ici sans lui, a lancé l’entraîneur-chef des Panthers. Je le lui ai rappelé après le match. Quand on était en retard 2 à 0 dans la série contre Toronto, ce sont ses compagnons de trio et lui qui ont tout changé. »
Jonah Gadjovich et lui, en compagnie du défenseur Nate Schmidt, avaient uni leurs efforts pour donner les devants aux Panthers pour la première fois du match, dans les derniers instants de la deuxième période. Nosek avait également effectué un travail colossal en désavantage numérique.
« Les prochaines heures seront certainement difficiles pour lui, mais on ne le laissera pas seul. On va s’assurer qu’il y ait beaucoup de monde assis à la même table que lui pour lui souligner combien il a été bon pour nous. Et on va le lui dire souvent », a soutenu Maurice.
Pas que sa faute
De toute façon, ce n’est pas strictement de la faute de Nosek si les Panthers ont laissé filer l’avance de 3 à 1 qu’ils détenaient au début de la deuxième période. Le genre de priorité qu’ils n’échappent pas souvent.« Ils ont poussé fort et avec le talent qu’il y a au sein de cette équipe, ça ne prend pas de grandes ouvertures pour marquer », a décrit Marchand.
Si les Panthers savaient les Oilers capables de combler l’écart, ils se sont peut-être rendu compte, en étant limités à deux tirs en troisième période, qu’ils étaient capables de bien se défendre.
« Il y a quelques fois où nous n’avons pas envoyé la rondelle assez profondément dans leur territoire, mentionné Marchand. On doit être plus efficace pour effectuer des jeux quand nous sommes sous pression et utiliser un peu plus notre vitesse. »
Des ajustements qu’ils verront assurément à apporter lors du match de vendredi.