Participation au «dôme doré» de Trump: «Une position intenable pour Mark Carney», dit Philippe Léger

Le premier ministre du Canada Mark Carney se retrouve pris entre deux chaises en ce qui a trait au projet de «dôme doré» de l’administration Trump, selon le chroniqueur Philippe Léger.

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Face au président américain, le chef libéral se retrouve entre son désir d’entretenir une bonne relation avec les États-Unis et le coût faramineux associé à la participation du Canada à un tel projet.

«Est-ce qu’il a le choix, le Canada, d’embarquer? Trump demande à Mark Carney et au gouvernement du Canada s’il veut participer, parce que ça pourrait être un dôme d’or nord-américain», affirme M. Léger, lors de son commentaire à l’émission Le Québec matin.

«Je me mets à la place de Mark Carney et je me dis que je veux avoir de bonnes relations avec Donald Trump, ajoute-t-il. Mais c’est quelque chose d’un peu ridicule qui va coûter 500 milliards $ sur 20 ans. On sait que la défense canadienne a besoin d’investir sur autre chose, notamment sur ses équipements et dans le matériel militaire.»

L’utilité d’un tel dispositif qui s’inspire du dôme de fer d’Israël n’est pas claire aux yeux du chroniqueur.

«Est-ce que le gouvernement Carney va mettre des centaines de milliards pour se défendre avec un dôme d’or? Aux dernières nouvelles, je n’ai pas vu de missiles qui visaient le Canada», mentionne-t-il.

«Mark Carney est donc un peu pris entre faire face à Donald Trump sur ces inepties là, mais en même temps, je ne veux pas développer une mauvaise relation avec lui, qui a reproché au Canada de ne pas investir assez concernant sa défense, continue-t-il. C’est une position qui est intenable pour Mark Carney.»

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