Parti libéral du Québec: un nouveau chef au printemps 2025

Le Parti libéral du Québec aura un nouveau chef au printemps 2025, pas avant.

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Selon nos informations, le scénario d’une course à la chefferie tardive a été retenu par les instances de la formation politique, qui dévoilera les règles de la campagne au leadership cette fin de semaine à l’occasion d’un conseil général.

Les intéressés ont donc encore au moins un an pour se décider. Les aspirants au trône libéral devront être sur les blocs de départ de la course quelque part à l’automne 2024 ou au début de l’hiver. Le plafond de dépenses sera fixé à 400 000$. Le choix du chef se fera quelques mois plus tard, au printemps 2025.

• Écoutez l'entrevue avec le président du PLQ, Rafael Ferraro, à l’émission de Yasmine Abdelfadel via QUB radio : 

En coulisses, plusieurs espèrent qu’une course plus tardive et donc plus près de l’échéance électorale permettra à des personnalités de l’extérieur de se lancer dans l’aventure. La perspective qu'une élection fédérale soit déclenchée d'ici là est aussi encourageante aux yeux de certains libéraux, surtout si le gouvernement du Canada change de couleur et que les troupes de Justin Trudeau sont délogées. Des politiciens fédéraux pourraient alors se montrer intéressés par la chefferie libérale au Québec. 

Beauchemin au conseil général?

Une course tardive était privilégiée par la majorité des députés du PLQ. Seul Frédéric Beauchemin, député de Marguerite-Bourgeoys et unique élu actuellement tenté par la chefferie, préférait une campagne rapide. Visé par une plainte de harcèlement psychologique formulée par la présidente de la Commission Jeunesse du parti, M. Beauchemin a été exclu du caucus libéral il y a une semaine, le temps que le processus suive son cours. 

Le député a quand même fait savoir qu’il avait l’intention de se présenter au conseil général, qui se tient à Drummondville ce week-end. 

Pour l’heure, les prétendants à la direction du PLQ ne courent pas les rues. Déjà, les députés André Fortin, Monsef Derraji et Marwah Rizqy, de même que le chef intérimaire Marc Tanguay ont renoncé à se porter candidats à la succession de Dominique Anglade. 

Sans chef, les rouges occupent désormais le quatrième rang sur l'échiquier politique au Québec, selon le dernier sondage Léger. L'équipe libérale a même obtenu un peu moins de 9% du vote dans la récente élection partielle de Jean-Talon à Québec, pourtant un ancien château fort du PLQ.