Parti libéral: le fils de Jean Charest sera candidat en 2026

Le fils de l’ancien premier ministre Jean Charest, Antoine, sera candidat à la prochaine élection pour le Parti libéral du Québec.

Le vice-président de la Commission politique nationale du Parti libéral du Québec (PLQ), Antoine Dionne Charest, a confirmé qu’il sera candidat.

«J’aimerais, oui. Je voudrais être candidat à la prochaine élection. Moi, comme plein de jeunes au Québec, j’aime le Québec, j’aime la politique québécoise et je pense qu’on peut faire mieux. On peut faire mieux sur le plan économique, sur l’identité comme avec la constitution et j’aimerais être candidat en 2026», a-t-il déclaré sur les ondes de LCN. Il a fait cette déclaration, alors que le PLQ souhaite que le Québec se dote d’une constitution. Antoine Dionne Charest n’avait jamais caché son désir de devenir «un jour» député.

Son projet

En entrevue avec notre Bureau parlementaire, M. Dionne Charest a signalé qu’il s’agit maintenant de son «souhait» et de son «projet».

«Du porte-à-porte, des élections partielles, l’organisation d’assemblées [...] faire la job de militant, ça fait 15 ans que je fais ça», a-t-il expliqué. «Plus vieux» et plus «expérimenté», il s’estime prêt à passer à la prochaine étape. «Ce qui m’intéresse, ce sont les idées et je pense que le parti a besoin de se renouveler», a dit le président fondateur de ADC Conseils, un cabinet d’accompagnement de dirigeants et de développement commercial. Il ne tient toutefois rien pour acquis.

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«Le cas échéant, je ferai comme tout le monde. S’il y a une investiture dans un comté, je m’y présenterai, je ferai le travail qu’il faut comme tous les autres. Moi, je veux contribuer», a-t-il signalé, prêt également à assumer le rôle de député de l’opposition si les électeurs en décident ainsi.

Il n’a toutefois pas dévoilé dans quelle circonscription il aimerait se porter candidat.

Rappelons que son père, Jean Charest, a longtemps été député de Sherbrooke et premier ministre du Québec de 2003 à 2012.

Neutre pour la chefferie

Depuis quelques années, Antoine Dionne Charest est impliqué auprès du PLQ afin de trouver des pistes de solution pour relancer la formation.

Jamais le PLQ n’a été aussi bas dans les sondages. La formation fédéraliste a connu une défaite historique lors des élections de 2022. Le Parti libéral ne cesse de perdre des plumes chez l’électorat francophone. «Je veux aider mon parti à se rebâtir», a-t-il déclaré.

Celui qui ne vise pas le trône du chef ne compte cependant pas prendre position durant la course à la chefferie du PLQ.

«Je ne prendrai pas position. Je suis commentateur. J’ai des activités dans les médias. J’aimerais ça rester commentateur. Je vais prendre une position; j’aimerais que les candidats se prononcent sur ce qu’il y a dans le rapport du comité de relance et en particulier la constitution», a-t-il évoqué.

Pour la première fois depuis plusieurs années, le PLQ semble retrouver un certain regain dans l’espace public.

«Le contexte a changé. Avant, peu importe ce qu’on disait, les Québécois n’étaient pas prêts à nous écouter. Il fallait qu’on fasse nos devoirs. Je pense que l’impopularité de la CAQ et la montée du PQ, je pense qu’enfin il y a une réelle occasion pour les libéraux de proposer une alternative à la CAQ», a-t-il analysé.