Pardon? A-t-on bien vu le gardien de l'Océanic s'adresser aux médias le matin d'un match?


Kevin Dubé
On peinait à y croire: quelques heures avant le match le plus important de leur saison, l'Océanic a permis aux médias de parler avec leur gardien numéro un, Mathis Langevin, passant ainsi outre la sacro-sainte loi non-écrite qui dit qu'un gardien de but, ça ne parle pas le matin d'un match!
Cette règle, d'ailleurs, elle est non-écrite parce que personne n'a jamais réussi à prouver qu'un gardien qui rencontre les médias l'instant de cinq ou dix minutes, sept heures avant un match, connait de moins bonnes performances.
Ne demandez pas aux collègues, d'ailleurs, ce qu'ils pensent de cette pratique. Vous pouvez deviner la réponse.
Mais, bref, pour revenir à Langevin, il s'est présenté, tout sourire, devant les journalistes afin de discuter du match à venir contre les Wildcats de Moncton qui, dans les faits, pourrait être son dernier de la saison.
Ne reculant devanr rien, on lui a donc demandé, pourquoi il acceptait de parler aux méchants médias?
«Ça ne me dérange pas. J'ai du fun et ça fait partie du trip de vivre ici, les médias et tout. Ça ne me dérange pas ben, ben», a-t-il lancé, en riant.
Est-ce que la malédiction des médias va le frapper, à 19h05 ce soir, une fois la rondelle tombée sur la patinoire?
«Je ne penserais pas, non», a-t-il conclu, sans perdre son sourire.