Parc Angrignon: il agresse sexuellement un ado déficient intellectuel


Michael Nguyen
Un Montréalais coupable d’avoir agressé sexuellement un adolescent atteint de déficience intellectuelle en plein milieu d’un parc a annoncé qu’il va entamer une thérapie, ce qui pourrait faire pencher la balance en sa faveur au moment d’écoper de sa sentence.
«Il a entrepris des démarches et il va rencontrer des intervenants la semaine prochaine», a fait savoir Me Hugues Surprenant dans le dossier de son client Victor Descôtes, ce vendredi au palais de justice de Montréal.
Descôtes, 63 ans, risque l’incarcération pour son crime commis en septembre 2020 sur un jeune de 17 ans qu’il avait rencontré par hasard au parc Angrignon, dans le sud-ouest de l'île de Montréal.

À l’époque, l’adolescent aimait se promener dans les rues de Montréal. Pratiquement tous les jours, il prenait le transport en commun pour se balader, et c’est dans ce contexte qu’il a croisé le chemin de Descôtes, qui était assis à une table dans le parc.
«Lors de cet évènement, l’accusé l’a embrassé sur la bouche sans lui demander la permission, indique le résumé des faits déposé au dossier. [La victime] lui aurait dit “non”».
Pas de consentement
Mais Descôtes ne s’est pas arrêté là. Par la suite, il s’est adonné à des gestes sexuels sur l’adolescent atteint de déficience intellectuelle, sous les vêtements. Le résumé des faits laisse entendre que cela aurait duré plusieurs minutes.
«[La victime] n’avait pas consenti à ce geste et n’a pas aimé ça», est-il indiqué dans le document de cour.
Un échange de numéros de téléphone a eu lieu, ce qui a permis à l’accusé d’appeler la victime une dizaine de fois. Selon les faits admis par Descôtes, c’est au cours de ces conversations qu'il dit avoir réalisé que le mineur était atteint de déficience intellectuelle.
«L’enquête a débuté à la suite d’une verbalisation [de la victime] à sa mère sur les agressions», est-il indiqué.
Arrêté quelques mois plus tard, Descôtes a admis les faits lors de son interrogatoire par la police. Et plutôt que d’aller à procès, ce qui aurait forcé le jeune à témoigner, il s’est reconnu coupable d’agression sexuelle.
Il reviendra en cour prochainement pour les plaidoiries sur la peine à lui imposer.
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