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L'article provient de TVA Nouvelles
Affaires

Panier d'épicerie: encore des hausses de prix à venir chez Metro

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Julien McEvoy | Journal de Montréal

2023-01-24T20:30:00Z
2023-01-24T20:47:57Z
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Les prochaines semaines seront marquées par de nouvelles hausses de prix dans les allées des épiceries de la chaîne Metro, confirme le patron de l’entreprise, Eric La Flèche. 

Avec la période de gel de prix qui vient à échéance au début du mois de février, Metro a déjà reçu « des milliers » de demandes d’augmentation de prix de la part de ses fournisseurs, a-t-il indiqué lors de l’assemblée annuelle des actionnaires, mardi. 

L’année 2022 a été sans précédent en la matière, avec plus de 27 000 demandes d’augmentation de plus de 10 % en moyenne, soit trois fois plus qu’en temps normal. 

« Les discussions se poursuivent. On négocie ferme. Il y a des fournisseurs qui insistent et qui vont obtenir des augmentations de prix si on veut continuer à avoir accès à la marchandise », a dit M. La Flèche. 

Il s’agit de demandes d’augmentation qui touchent les aliments secs (en opposition aux aliments frais comme les fruits et légumes, la viande et le poisson), qui comptent « pour 50 % à 60 % des ventes d’aliments ». 

  • Écoutez l'édito économique de Michel Girard diffusé chaque jour en direct 7 h 35 à QUB radio :

Les profits et le prix du panier en hausse

Metro insiste pour dire qu’elle absorbe une partie de ces hausses, comme le reflète la baisse de sa marge brute au 1er trimestre, qui est passée de 19,9 % à 19,6 %, explique Eric La Flèche. 

Cela inclut toutes ses activités, entre autres l’épicerie (Metro, Super C, Food Basics), la pharmacie (Jean Coutu, Brunet) et la boulangerie (Première Moisson). 

Pour les trois premiers mois de son année financière, qui se sont terminés le 19 décembre dernier, Metro a affiché des profits en hausse de 11 %, à 231,1 millions $.

Le panier d’épicerie a quant à lui connu une inflation de 10 %, ce qui veut dire qu’un panier d’une valeur de 100 $ est passé à 110 $. C’est le deuxième trimestre de suite où cela se produit. 

« Ce n’est pas des bonnes nouvelles, ce 10 %. Ni pour les consommateurs ni pour personne dans la chaîne d’approvisionnement. Ça met beaucoup de pression dans le système et c’est clairement beaucoup plus difficile à gérer », a fait valoir Eric La Flèche.

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