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L'article provient de Le Journal de Montréal
Monde

Palmarès des passeports les plus puissants: voici où se positionne le Canada à l’international

Joseph K Ng - stock.adobe.com
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Agence QMI

2024-01-10T13:14:58Z
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Le Canada s’est retrouvé au septième rang des passeports les plus puissants à l’international, avec 188 destinations accessibles sans visa, tandis que l’écart entre les pays aux extrémités du classement s’est agrandi, selon l’Indice des passeports 2024. 

«Les pays les mieux classés peuvent maintenant se rendre dans 166 destinations sans visa de plus que l'Afghanistan, qui se trouve au bas du classement et n'a accès qu'à 28 pays sans visa», a souligné mercredi Christian H. Kaelin, président de la firme Henley & Partners, qui a mis au point l’index.

L’Indice des passeports 2024, qui est basé sur les données officielles de l'Association internationale du transport aérien (IATA), a ainsi révélé mercredi que six pays, la France, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, le Japon et Singapour, se partageraient ex aequo la tête du classement, avec 194 destinations accessibles sans visa sur un total de 227.

Ils seraient ainsi suivis de près par la Corée du Sud, le tigre d'Asie, la Finlande et la Suède en deuxième position avec un accès à 193 destinations sans visa, et quatre autres pays de l'Union européenne – l'Autriche, le Danemark, l'Irlande et les Pays-Bas – avec 192 pays au 3e rang.

De son côté, le Canada a retrouvé son voisin du sud, les États-Unis, au 7e rang avec 188 destinations accessibles sans visa. Le pays se trouvait pourtant au 2e rang en 2014.

Mais si la firme a noté une tendance vers une «plus grande liberté de voyager» avec un nombre de destinations accessibles sans visa qui aurait presque doublé entre 2006 et 2024, passant de 58 à 111, l’index a également dévoilé un écart de mobilité mondiale «plus grand que jamais» entre les passeports les plus puissants et ceux au bas de l’échelle.

Sauf que 2024 pourrait venir aggraver le fossé, alors que plusieurs grandes puissances mondiales, dont les États-Unis, connaîtront des élections «décisives» durant l’année, a noté de son côté le journaliste et auteur primé, Misha Glenny, par écrit.

«Les tendances politiques indiquent un manque de coordination géopolitique qui accroît le risque de chocs potentiels dans un environnement économique déjà précaire», a-t-il ajouté.

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