P. Diddy «certainement soulagé», mais il «n’en sort pas indemne», selon un avocat

Le rappeur P. Diddy est «certainement soulagé» après son verdict de non-culpabilité pour trois chefs d’accusation, mais reste affecté par l’éventuelle «accablante» condamnation pour les deux autres, selon l’avocat M^e Stephen L. Dreyfuss.

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Le verdict est tombé en fin de matinée mercredi, le célèbre chanteur a été reconnu non coupable de trafic sexuel et d’association de malfaiteurs, un crime passible de la prison à vie, mais coupable de deux chefs d’accusation de transport de personnes à des fins de prostitution, ce qui implique le déplacement d’une personne d’un État à un autre.

En entrevue à LCN, l’ancien procureur adjoint de New York estime que l’accusé évite le pire, mais qu’il n’en a vraisemblablement pas terminé pour autant avec ses déboires judiciaires.

«C’est certainement un soulagement parce qu’à partir du moment où l’on n’encourt plus la peine de prison à perpétuité, c’est déjà un apaisement, explique M. Dreyfuss. Pour le reste, il y aura très probablement des procédures civiles, parce qu’on dit qu’il y aurait d’autres prétendues victimes de ses activités qui vont ensuite essayer de l’assigner au civil, mais sur le plan pénal, à chaque moment qu’on est jugé non coupable dans une affaire comme ça, c’est une victoire de la défense.»

Les chefs d’accusation pour lesquels il est trouvé coupable demeurent «accablants», selon lui.

«Il pourrait être mis en prison pour une période importante», affirme-t-il.

«Quand même, c’est accablant pour une personne de notoriété comme ce monsieur d’être condamné par un jury populaire pour s’être livré à la prostitution, ajoute-t-il. C’est la décision du jury. Il n’en sort pas indemne. Mais quand même, il est certainement soulagé.»

Le rappeur pourrait également faire appel du verdict de culpabilité.

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«Normalement, on fait appel, avance l’avocat. Surtout dans un long procès comme ça, il y avait des tas de moments pendant le procès où il y avait une objection de la défense qui était rejetée par la cour à chaque fois. Ça donne une question qui pourrait être amenée en appel.»

«S’il y a appel, il faudra des mois avant de trancher», renchérit-il.

Voyez l’entrevue complète dans la vidéo ci-dessus