P-A Méthot a reçu des menaces de mort durant la pandémie
L’humoriste avait eu maille à partir avec des complotistes
Raphaël Gendron-Martin
Pris en grippe par différentes personnes qui étaient contre le vaccin durant la pandémie, P-A Méthot l’a trouvé moins drôle lorsqu’il a reçu des menaces de mort et des messages sur sa fille ado. «Là, j’ai eu peur», a-t-il raconté lors de son passage au balado Mike Ward Sous écoute.
Au début de la pandémie, P-A Méthot prenait d’abord à la légère les commentaires qu’il recevait de gens qui ne partageaient pas ses positions sur le vaccin. «Je trouvais ça amusant de leur répondre, a-t-il raconté dans un épisode du balado avec Mike Ward et Jean-François Mercier. Vu qu’on était en pandémie, on ne faisait pas de show et ça pratiquait ma répartie. Sauf qu’à un moment donné, ç’a dépassé les bornes. J’ai eu des menaces de mort. On a menacé de violer ma fille.»
«À 4 heures du matin, j’ai reçu une photo de ma maison dans ma boîte à malle, poursuit-il. Deux jours plus tard, je recevais une photo de l’école de ma fille. Là, j’ai eu peur. Pendant deux jours, j’ai stressé. Je me promenais avec une hache dans les mains à la maison. J’ai fait poser des caméras à la grandeur du terrain et de la maison. C’était bien compliqué.»
Pousser le concept
À force de recevoir des menaces, P-A Méthot raconte qu’il a «viré complètement fou avec ça». Il s’est mis à faire des recherches sur les personnes qui lui envoyaient des messages haineux. «J’avais des tableaux chez moi. Je suis viré CSI P-A.»
Parce que des internautes le traitaient de satanique, P-A Méthot a décidé de pousser la note au maximum. En 2022, lorsque Prime Video l’a sollicité pour lui offrir un concept carte blanche avec l’émission Pour un soir seulement, l’humoriste s’est fait plaisir.
«Quand ils m’ont demandé ce que serait mon concept, j’ai dit que je voulais faire ça sur les sociétés secrètes. Tout le monde était en toge avec des masques. Pour la conférence de presse, je m’étais acheté sur Amazon un chandail des Illuminati et une bague des francs-maçons. Sur chaque photo qu’on prenait de moi, je faisais un triangle avec mes mains. Je les ai cherchés au bout. Ils me sacrent patience maintenant parce qu’ils savent que je suis un esti de malade! [rires]»