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L'article provient de TVA Sports
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Ouverture du camp des recrues: Le changement de culture est devenu tangible chez le Canadien

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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2025-09-10T23:00:00Z
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Lorsque le Canadien a dévoilé la liste des joueurs invités à l’actuel camp des recrues, certains ont fait l’exercice de la comparer avec celle de la cuvée de 2015. Il n’a pas fallu la faire défiler bien longtemps pour comprendre qu’on est ailleurs.

Sur cette liste, il n’y avait rien de comparable au talent d’Ivan Demidov, ni à l’avenir prometteur du défenseur David Reinbacher, ni au statut de numéro un potentiel du gardien Jacob Fowler. 

«C’est excitant pour nous, en tant qu’entraîneurs, de voir notre équipe de dépisteurs avec Martin [Lapointe] et Nick [Bobrov] repêcher de cette façon. On a un beau mélange avec des joueurs qui ont un bon sens du hockey, du caractère et un peu de gabarits», a indiqué Pascal Vincent, entraîneur-chef du Rocket.

Photo Agence QMI, JOËL LEMAY
Photo Agence QMI, JOËL LEMAY

Et le phénomène n’est pas palpable que dans la métropole. L’engrenage semble commencer à se mettre en branle à chaque étage de l’organisation. Le Canadien a participé aux séries pour la première fois en quatre ans, le Rocket a atteint la finale de l’Association de l’Est dans la Ligue américaine et les Lions de Trois-Rivières ont gagné le titre dans la ECHL.

«Ça fait juste un an que je suis ici, mais quand je regarde l’âge de notre équipe et les jeunes qui peuvent arriver cette année à Laval ou à Trois-Rivières, on est dans une belle position», a soutenu Vincent, embauché à l’été 2024, après 10 saisons dans l’organisation des Jets de Winnipeg et trois autres avec les Blue Jackets de Columbus.

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Une ligne directrice différente

C’est un monde de différence avec une réalité pas si lointaine. À son premier séjour derrière le banc du Rocket, à titre d’adjoint à Joël Bouchard, Daniel Jacob avait vu l’équipe rater les séries deux fois sur trois. Une séquence qui suivait les six exclusions en sept ans sous les ordres de Sylvain Lefebvre.

La ligne directrice est-elle meilleure que sous l’administration précédente?

«Je ne suis pas là pour juger. J’ai fait partie de plusieurs organisations. Chacune gère ça à sa façon. Il y en a qui sont croches et pour qui ça marche quand même, a soutenu Jacob. Ici, le plan est clair. Ils bâtissent d’une certaine façon. Le recrutement fonctionne. Il y a un bon noyau, une bonne énergie autour de l’équipe. On est à l’aise là-dedans.»

Martin Laperrière, en place depuis 2021, a également noté un changement de philosophie depuis l’entrée en scène de Jeff Gorton et de Kent Hughes.

«Ce qu’ils sont en train de mettre en place au niveau de la culture, ça se ressent à la grandeur de l’organisation. Il y a moins de changements de joueurs. Il y a un noyau établi par la force du repêchage et du développement», a indiqué l’autre adjoint de Vincent.

Fidèle au Canadien

L’avenir semble suffisamment prometteur pour que Vincent, nommé entraîneur de l’année dans la LAH, ait choisi de rester fidèle au Canadien au cours de la saison morte.

«Cet été, j’ai eu des conversations avec différentes organisations. Mais comme je le dis depuis le début, ça prendrait une offre impossible à refuser pour changer de place», a indiqué le Lavallois.

Évidemment, l’aspect personnel entre également en ligne de compte. Comme il l’a lui-même fait remarquer, dans un milieu comme celui-là, qui peut se vanter de travailler près de la maison?

«Je suis privilégié. Cet été, j’ai pu profiter de la présence de ma famille et de mes amis. Ma fille est heureuse à son école. C’est important.»

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