Ottawa promet de «déporter» les membres du CGRI qui fuient l’Iran et entrent au Canada


Raphaël Pirro
Le gouvernement fédéral s’engage à «trouver», «arrêter» et «déporter» les membres du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) qui pourraient tenter de fuir l’Iran et de mettre les pieds au Canada.
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Pressé par les conservateurs lors de la période des questions aux Communes vendredi, le secrétaire parlementaire des libéraux pour la lutte contre la criminalité, Vince Gasparro, a rappelé que le CGRI a été classé comme entité terroriste l’an dernier.
«S’il y a des gens ici qui sont liés à ce régime terroriste, alors ils sont ici illégalement, ce qui signifie que nous allons les trouver, nous allons les arrêter et nous allons les déporter», a lancé M. Gasparro.
Aucun membre du CGRI n’a été formellement déporté jusqu’ici, mais des membres du gouvernement iranien ont déjà fait l’objet de sanctions par Ottawa.
La situation entre Israël et l’Iran continue de s’envenimer, les deux pays continuant de s’attaquer à l’aide de missiles.
En fin de journée vendredi, le chef d’État-major de l’armée israélienne a avisé la population qu’elle devrait se préparer à une «campagne prolongée» et à des «jours difficiles».
Le président américain, Donald Trump, s’est donné deux semaines pour trancher sur une éventuelle implication des États-Unis dans cette guerre.
Le ministère d’Affaires mondiales Canada va organiser des vols de retour pour les Canadiens coincés en Iran, en Israël et en Cisjordanie, a annoncé la ministre Anita Anand hier.