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L'article provient de Le Journal de Québec

Osheaga, jour 1: «C’est le seul festival auquel j’ai été, mais je ne peux m’empêcher de revenir»: un public comblé malgré la chaleur

Photo Agence QMI, Thierry Laforce
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Photo portrait de Félix  Desjardins

Félix Desjardins

2024-08-03T00:47:05Z
2024-08-03T11:10:33Z
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Équipées de leur tenue très légère et de leurs lunettes fumées, éventail à la main, les milliers de personnes qui ont pris d’assaut le parc Jean-Drapeau à l’occasion du premier jour du festival Osheaga n’ont pas été freinées par le climat torride. 

L'ombre était une commodité rare entre les six scènes de cet incontournable montréalais. Des organisateurs questionnés par Le Journal ont même avoué avoir eu certaines craintes d’assister à un hécatombe en début d’après-midi, tandis que la température ressentie dépassait les 40 °C, mais les installations prévues ont tenu le coup. Stations d’hydratation efficaces, distribution de bouteilles et jets d’eau ont permis d’éviter que les gens tombent comme des mouches sous la chaleur.

Les festivaliers sondés par Le Journal, toutefois, savaient tout à fait dans quoi ils s’étaient embarqués.

Photo Agence QMI, Thierry Laforce
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«Nous sommes venus préparés, lance l’Ottavien Martin Cousineau, entouré de six amis. Buvez de l’eau, prenez vos électrolytes et ne faites rien d’idiot, et vous vous en sortirez indemnes!»

Photo Agence QMI, Thierry Laforce
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«Je préfère de loin avoir chaud que mourir de froid, ajoute le Torontois de 29 ans Jordan Shore, qui en est à sa première visite au festival. Nous allons nous hydrater, mettre de la crème solaire et nous survivrons.»

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Des artistes captivants

Comme à chaque édition, les responsables de la programmation ont dû rester sur le qui-vive pour pallier les annulations. Dominic Fike, Ayra Starr, ElGrandeToto, Sleater-Kinney et Byron Messia ont tous déclaré forfait avant la tenue du festival.

Malgré cela, la qualité de la brochette d'artistes invités a été soulignée par plusieurs, certains qualifiant même l’expérience de trois jours d’aubaine.

«De nos jours, les billets de concert sont tellement dispendieux, enchaîne Jordan Shore. Avoir accès à un week-end complet de spectacles pour quelques centaines de dollars en vaut absolument la peine. Il y a tellement d’artistes incroyables que j’ai hâte de voir!»

Photo Agence QMI, Thierry Laforce
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«J’adore la variété des artistes invités, confirme Jackson Griese, aussi originaire de la Ville Reine. Tu as le choix entre la musique électronique, le rock, le rap... cette ville est vraiment cool.»

Un public diversifié

Il y a la musique, certes, mais aussi un public des plus diversifiés et colorés. C’est d’ailleurs ce qui explique l’attrait d’Osheaga, selon plusieurs festivaliers: les familles, les jeunes et les moins jeunes se côtoient et s’expriment avec des tenues vestimentaires extravagantes.

Photo Agence QMI, Thierry Laforce
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«On voit du monde de tout âge et c’est le fun de voir toute la diversité et les habits des gens. Tout le monde représente sa personnalité et c’est vraiment cool», souligne Charlie-Rose Arsenault, 18 ans, dont la venue au festival est devenue une tradition avec son amie Léa Chartrand. «L’ambiance à Montréal change, remarque cette dernière. Tu peux le voir dans le métro!»

Photo Agence QMI, Thierry Laforce
Photo Agence QMI, Thierry Laforce

Les touristes étaient une fois de plus légion au parc Jean-Drapeau, la plupart de ceux que nous avons questionnés étant originaires du reste du Canada. Et à en juger leur réaction, ce n’est pas la dernière fois qu’ils consacreront un week-end estival à ce grand rendez-vous culturel.

«C’est tellement une belle ville et un beau festival, conclut Jackson Griese. C’est le seul festival auquel j’ai été, mais je ne peux m’empêcher de revenir.»

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