Opération de la GRC: pas de perquisition sur la base militaire finalement
L’organisation fédérale corrige le tir en indiquant que les enquêteurs n’ont pas eu à s’y rendre


Catherine Bouchard
La Gendarmerie royale canadienne a précisé vendredi que les perquisitions qu’elle a menées mercredi et jeudi dernier, sur le territoire de Québec, ne l’ont finalement pas amenée sur le territoire de la base militaire de Valcartier.
Le porte-parole de l’organisation fédérale, le caporal Érique Gasse, avait d’abord mentionné qu’une des deux perquisitions avait eu lieu à la base militaire de Valcartier, jeudi matin. À la suite de nouvelles informations acheminées vendredi matin, le porte-parole a indiqué que finalement, aucune perquisition n’avait été effectuée sur la base militaire.
«Les informations que nous avons reçues sont que, finalement, nos enquêteurs n’ont pas eu à se rendre sur la base de Valcartier. Les enquêteurs avaient procédé à l’échange d’informations avec des militaires disant qu’ils auraient peut-être à se rendre, c’est ce qu’on nous avait dit. Finalement, ils n’ont pas eu besoin de le faire. Donc, nous n’avons pas eu à nous rendre à Valcartier et ce sont uniquement des résidences personnelles de la région de Québec qui ont été perquisitionnées», précise le porte-parole.
Il n’a pas été possible de connaître le nombre de résidences perquisitionnées ni l’emplacement exact de celle-ci. La nature des interventions n’est toujours pas révélée par la GRC.
«Mais c’est plus qu’une», poursuit le caporal Gasse.
À ce jour, les enquêteurs de la GRC n’ont procédé à aucune arrestation. Les interventions ont été menées par l’Équipe intégrée de la sécurité nationale (EISN).
Selon Sécurité publique Canada, les EISN ont le mandat de cibler et contrer l’activité criminelle des groupes terroristes ou des individus qui menacent la sécurité nationale du Canada.
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