Onze membres d’une même famille, dont trois petites filles, kidnappés par le Hamas
L’avocate israélienne Shaked Haran est sans nouvelles de ses parents, sa sœur, son beau-frère, ses jeunes nièces, ses tantes et ses oncles.


JOURNAL DE MONTREAL
Onze membres d’une même famille, dont trois petites filles, n’auraient pas donné de signe de vie depuis que des terroristes du Hamas ont pris d’assaut un kibboutz israélien samedi.
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L’avocate israélienne Shaked Haran est sans nouvelles de ses parents, sa sœur, son beau-frère, ses jeunes nièces, ses tantes et ses oncles depuis plusieurs jours, rapportait le New York Post, mardi.
La famille, qui réside en Allemagne, aurait été prise en otage. Trois petites victimes, Yahel Neri Shoham, 3 ans, Haveh Shoham, 8 ans, et Noam Avigdori, 12 ans, font partie du lot.
« Une personne a répondu à un appel en hébreu avec un gros accent arabe qui baragouinait “kidnappés” et “Gaza” », a confié au quotidien américain Rachel Gur, une amie de l’avocate, enceinte de 8 mois, et qui est en sécurité avec son mari et ses enfants.

Le frère de Mme Haran raconte avoir reçu un message de leurs parents sur WhatsApp à 7 h 30 samedi dernier leur disant être dans une chambre sécurisée. « Il y a des terroristes armés et masqués partout. On ne pense pas s’en sortir vivants. »
lls n’ont plus entendu parler d’eux depuis.
La famille habitait le kibboutz Be’eri près de la bande de Gaza, l’un des premiers endroits à être attaqués samedi et où 100 corps ont été retrouvés.
« Il y a beaucoup de colère. Contre le Hamas, contre le gouvernement israélien. On le sent. Mais on doit focaliser sur ceux qu’on peut sauver. On sera en colère après », conclut-elle.