«On veut juste qu’elle soit retrouvée»: des amis de Alexandra Martine Diengo Lumbayi se mobilisent

Les recherches se poursuivent pour retrouver Alexandra Martine Diengo Lumbayi qui manque à l’appel depuis cinq jours.

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La disparition de la jeune femme de 21 ans suscite l’inquiétude chez ses proches, dont Jeanne-Françoise de Chantal Ndongo. «Ça nous inquiète au plus profond parce qu’on ne sait pas où elle est. Ça fait 5 jours qu’on la cherche et elle est injoignable», explique l'amie d'Alexandra Martine Diengo Lumbayi.

Avec d’autres étudiantes de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) , elle distribue des affiches de sa disparition dans les commerces près de l’île Saint-Quentin. «On veut juste qu’elle soit retrouvée», explique son amie.

Originaire du Congo, Alexandra Martine Diengo Lumbayi est une étudiante au baccalauréat en administration des affaires à L'UQTR.

La police de Trois-Rivières a publié des photos de la jeune femme captées par les caméras de surveillance de la guérite de l’île Saint-Quentin. Son colocataire l’a déposé à l’entrée du club de canotage, près du chemin de l’Île Saint-Christophe, en après-midi le 2 octobre dernier. Les images la montrent seule, alors qu’elle paie à la guérite puis se dirige vers un sentier entre 16 h 11 et 16 h 14.

La mère de la jeune femme, Rosemine Ndjondo, qui réside au Congo, a publié une vidéo sur les réseaux sociaux, pour faire avancer l’enquête. «Je demanderais à toute personne qui pourrait avoir des nouvelles, des indices, quelque chose, qui pourrait nous aider», supplie-t-elle. 

Devant la distance qui la sépare de ce mystère, elle fait part de son impuissance «Maman n’arrêtera pas de te chercher !», pleure-t-elle, expliquant qu’elle rêvait d’une vie meilleure pour sa fille au Canada.

Après des recherches des plongeurs et de l’hélicoptère de la Sûreté du Québec dimanche, du ratissage a été fait par des policiers de Trois-Rivières à la marina de l’île Saint-Quentin lundi, pour valider des informations reçues. La police confirme avoir retrouvé dans ses recherches au cours de la fin de semaine un soulier près de l’eau. 

«Avant d’adhérer à cette thèse-là, on va tenter de faire évaluer le soulier, bref de l’ADN, à savoir s’il s’agissait bien d’un soulier qui aurait pu appartenir à la victime», explique le porte-parole de la police de Trois-Rivières, Luc Mongrain.

Des recherches seront également réalisées par certains des 180 membres de l’Association des étudiants congolais de l’UQTR. Son président Magloire Bidingi affirme qu’une battue s’organise: «On va faire une descente autour du boisé de l’Ïle St-Quentin, si on pourra trouver peut-être des éléments qui peuvent aider à l’avancement de l’enquête. Mais on est en train de l’organiser pour que ça se fasse de manière coordonnée et encadrée.»

La police de Trois-Rivières n’écarte aucune hypothèse pour le moment pour expliquer cette disparition et demande au public de lui fournir toute information pouvant aider les enquêteurs à localiser Alexandra Martine Diengo Lumbayi. Les policiers mettent par ailleurs en garde le public contre la désinformation sur les réseaux sociaux.

«D’entrée de jeu, on dit aux gens de ne pas adhérer à ces fausses rumeurs-là. L’information officielle, c’est nous, la police de Trois-Rivières qui la sortons», conclut le sergent Mongrain.