«On ne s’est pas parlé pendant deux ans»: Simple Plan revient sur ses débuts mouvementés dans un nouveau documentaire
Une chicane qui a sauvé le groupe

Frédérique De Simone
Après avoir attiré une foule monstre au Festival d’été de Québec (FEQ) dans les derniers jours, Simple Plan célébrera ses 25 ans d’existence dans un tout nouveau documentaire, disponible à compter de mardi sur la plateforme vidéo du géant américain Amazon.
Intitulé Simple Plan: de la foule à la scène, le film retrace l’histoire du groupe, de ses débuts modestes à l’explosion de sa célébrité, plonge dans ses secrets de tournées et aborde la recette de sa longévité.

Pour le batteur du groupe, Chuck Comeau, c’est le résultat d’une grosse chicane avec le meneur Pierre Bouvier, qu’il connaît depuis qu’ils ont 13 ans, qui a permis aux musiciens de solidement établir les assises de Simple Plan et de traverser ensemble les joies comme les embûches.
«La meilleure chose qui nous est arrivée, c’est qu’à 16 ou 17 ans, on a eu une énorme chicane avec notre premier band», a-t-il souligné au micro d’Isabelle Perron, lundi matin, sur les ondes de QUB radio, au 99,5 FM Montréal.
«On s’est chicanés, on ne s’est pas parlé pendant deux ans, puis on est revenus ensemble pour former Simple Plan, et ça, ç’a été la clé», a-t-il ajouté.
«Si on n’avait pas eu cette chicane-là à 17 ans, peut-être qu’on l’aurait eue à 23-24 ans avec Simple Plan, et là, ça aurait brisé le band. Ça a été très bon d’apprendre de ça, et de comprendre ce que ça prend pour être dans un band. Ça prend de la maturité aussi», a-t-il poursuivi.
«Être dans un groupe de musique, c’est une relation encore plus intense que, genre, un mariage. Il y a le côté business. C’est une relation d’amitié, et on est tout le temps ensemble», a quant à lui évoqué Pierre Bouvier, soulignant l’importance de s’accrocher aux buts communs et d’accepter de mettre de l’eau dans son vin pour les bienfaits du groupe.
Selon lui, leur style punk-pop et les thématiques abordées dans leurs chansons sont aussi un facteur pouvant expliquer leur succès auprès des ados et des jeunes adultes.
«Si un groupe parle d’avoir des problèmes ou des difficultés, les adolescents embarquent, parce que c’est la première fois dans leur vie qu’ils commencent à vivre ces émotions-là. Mais on se rend compte aussi, en tant qu’adulte, qu’on a plein de challenges», a-t-il dit à Isabelle Perron.
«Je réécoute Perfect, Untitled, I’m Just a Kid ou Welcome to My Life, et on dirait que je me sens encore plus attaché à ces paroles aujourd’hui, à l’âge de 46 ans, que je ne l’étais quand j’avais 21 ou 22 ans», a ajouté Pierre Bouvier.
Le documentaire Simple Plan: de la foule à la scène sera lancé mardi sur Prime Video.