«On ne sera pas le dindon de service», soutient Bruno Marchand au sujet de la LNH et des Coyotes

Le transfert des Coyotes vers Salt Lake City est une nouvelle illustration du manque d’intérêt de la Ligue nationale de hockey (LNH) pour Québec. Mais «on ne sera pas le dindon de service», a prévenu Bruno Marchand.

C’est ce que le maire de Québec a soutenu, vendredi matin, en point de presse en commentant le récent vote du Bureau des gouverneurs de la LNH.

«Tant mieux pour les gens de Salt Lake City. Y a-t-il plus grand témoignage qu’on n’est pas dans le carnet de commandes [et] dans le carnet d’intérêt de la Ligue nationale?» a-t-il laissé tomber.

«Une ville extraordinaire»

Selon lui, cette situation ne changera pas «tant qu’il n’y aura pas de changements sur le modèle économique, sur les grands gestionnaires».

Entre-temps, «on ne ferme pas la porte, mais on ne sera pas le dindon de service qui attend que quelqu’un vienne, peut-être, de temps en temps, on ne sait pas quand, quand ça va lui tenter. Nous, on va développer notre ville. On va faire des choses. On va faire des événements. On va avoir une ville extraordinaire dont les gens vont être fiers et qui va inspirer le monde», a-t-il ajouté.

Cette semaine, les Coyotes ont donné leurs derniers coups de patin dans le désert. Le Bureau des gouverneurs de la LNH a voté en faveur de la transaction qui les enverra à Salt Lake City à partir de la saison prochaine. L’homme d’affaires de l’Utah Ryan Smith a officiellement acheté les Coyotes pour la somme de 1,2 G$ US.

Déçu

La semaine dernière, le maire de Québec s’était déjà dit « déçu » par la LNH qui privilégiait Salt Lake City au détriment de Québec. « Ben oui, c’est décevant. On parle de Salt Lake City et on ne parle pas de Québec. C’est sûr que c’est décevant », avait-il laissé tomber.

Plus tôt en avril, Bruno Marchand avait soutenu que le marché de Québec « n'est pas dans les intérêts actuels » de la LNH.

« Je ne pense pas que la Ligue nationale souhaite un retour à Québec. J’aimerais ça que ce soit le contraire, mais je ne pense pas que c’est ça », admettait-il.