[PHOTOS] Dégât d’eau, cloque au plafond, moisissure... sa maison de rêve se révèle être un taudis
Assa Robalo a eu toute une surprise en entrant dans sa nouvelle maison le 1er juillet

Anouk Lebel
Une famille de Laval a trois jours pour se reloger après avoir trouvé la maison qu’elle avait louée pour le 1er juillet dans un état pitoyable.
«Ça ne ressemblait pas du tout à ça quand on a visité», sanglote Assa Robalo en faisant le tour du propriétaire au Journal.
«J’appellerais ça un taudis. On dirait que le logement a été squatté tellement il est en piteux état. On ne peut pas vivre ici avec les enfants», laisse tomber celle qui devait emménager vendredi avec son mari et leurs quatre enfants.
La famille attendait pourtant impatiemment le 1er juillet, pensant améliorer ses conditions de vie en louant le bungalow à 2300$ par mois, à Laval.
C’est 800$ de plus que son logement actuel, qui compte une chambre de moins.
• Regardez aussi ce podcast vidéo tiré de l'émission d’Isabelle Maréchal, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :
Dégât d’eau
«C’est horrible», laisse tomber Mme Robalo en entrant dans le salon où se dégage une forte odeur de renfermé.
Les anciens occupants ont laissé plusieurs de leurs meubles, dont le réfrigérateur plein de nourriture et leur micro-ondes dans un état lamentable, a constaté Le Journal.

La hotte du four est couverte de rouille et de moisissure.
Mais le pire, c’est au sous-sol. Mme Robalo soutient qu’à son arrivée, le robinet de l’entrée de la laveuse coulait. Elle en a avisé le propriétaire, qui a coupé l’eau dans la maison.
L’endroit ne ressemble en rien aux photos de l’annonce que Le Journal a consultée.
«J’ai l’impression qu’il y a eu un dégât d’eau depuis qu’on a visité en avril», spécule-t-elle en montrant les coulisses sur les murs des chambres que devaient occuper ses enfants, visiblement déçus.

Au plafond de l’une d’elles, une cloque est sur le point d’éclater.
Meubles abandonnés
Au passage du Journal, un amoncellement de vieux meubles et d'ordures trônait devant la maison, de même qu’une impressionnante pile de vieilles chaussures sur le balcon avant.


Dans la cour arrière, la piscine des anciens occupants gisait éventrée sur un vieux tapis.
Même si elle doit quitter son logement actuel le 5 juillet, Mme Robalo est catégorique. Elle veut résilier son nouveau bail.
Elle préfère trouver un nouvel endroit où vivre plutôt que de rester dans une maison dans cet état.
Joint au téléphone, le propriétaire Garbis Taghdoirnian a soutenu qu’il la rencontrerait mercredi soir pour trouver une solution.
«Ce n’est pas notre faute si les anciens locataires ont laissé la propriété dans cet état», a-t-il dit, avant d'ajouter qu’il ne souhaitait pas discuter davantage.