«On ne l’entend pas pendant 20 minutes et on se dit déjà qu’il est mort»: l’humoriste Jon Stewart se moque des rumeurs sur l’état de santé de Donald Trump

L’animateur du Daily Show, Jon Stewart, s’est moqué des rumeurs sur l’état de santé du président Donald Trump dans son émission de lundi soir.

De retour en ondes après une pause estivale, l’humoriste a lancé l’émission en montrant des extraits de bulletins télévisés dans lesquels des commentateurs s’interrogeaient sur l’état de santé de Trump après avoir constaté que le président américain s’était fait très discret pendant plusieurs jours dans les médias.

«Quoi? s’est exclamé Jon Stewart.

«Vous, les journalistes, n’êtes pas très détendus. Le gars ne peut pas prendre quelques jours de repos et une réduction mammaire non chirurgicale sans que tout le monde commence soudainement à sortir les avis de décès? Cela en dit long sur l’omniprésence de Donald Trump dans nos vies: on ne l’entend pas pendant 20 minutes et on se dit déjà qu’il est mort!»

Après avoir diffusé d’autres extraits de bulletins de nouvelles, Stewart a détaillé combien les médias s’étaient empressés de souligner les «affreuses chevilles enflées» et «les yeux déformés» de Trump.

«Bon, là, vous êtes juste méchants», a lancé l’animateur sur un ton pince-sans-rire.

«Les gens disent: “Il a les chevilles gonflées, ses yeux sont déformés!” Voilà le problème avec notre culture superficielle d’Instagram. Nous avons, dans ce pays, des attentes irréalistes quant à la quantité de liquide qu’un corps devrait être capable de drainer sous la peau. Ça envoie un mauvais message aux jeunes.»

Jon Stewart a ajouté que ce n’était pas l’apparence physique qui l’inquiétait, mais plutôt le fait que, «chaque fois que l’un de ses plus grands partisans est à ses côtés, on a l’impression qu’il est en train de lui dire adieu».

«Quand on regarde cela, on comprend que l’ambiance autour de ce président ressemble beaucoup à une fondation exauçant les vœux d’enfants malades. Chaque personne qui se présente à son bureau réalise un de ses rêves.»