«On m’a menti toute l’année»: Vlasic prêt à tourner la page après une fin de parcours décevante avec les Sharks
Agence QMI
Après 19 saisons dans l’organisation des Sharks de San Jose, le défenseur Marc-Édouard Vlasic a vu son contrat être racheté par l’équipe à la fin du mois de juin. Néanmoins, le Montréalais n’a aucune intention de raccrocher ses patins et veut prouver à son ancienne organisation qu’elle a commis une grossière erreur.
De son propre aveu, la manière dont les choses se sont terminées en Californie a été plus que décevante, lui qui n’a joué que 27 matchs en 2024-2025. Cela dit, il est désormais prêt à tourner la page et à en ouvrir une nouvelle ailleurs.
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«Je n’étais pas surpris [de la façon dont ça s’est terminé avec les Sharks], a-t-il expliqué en entrevue avec Jean-Charles Lajoie. [...] Mais ça ne me dérange pas d’aller ailleurs.»
«Je suis content que ce soit fini, a poursuivi Vlasic. Je ne vais pas rentrer dans les détails, car ce n’est ni bon pour moi ni pour eux. Ce n’était pas ma décision, on m’a menti toute l’année. Aller ailleurs va me faire du bien.»
Vlasic n’a certes toujours pas trouvé d’équipe en vue de la campagne qui arrive, quoique son agent y travaille d’arrache-pied. Ainsi, l’athlète de 6pi1po fait tout pour être prêt lorsque le téléphone sonnera.
«Je veux jouer. Si n’importe quelle équipe m’appelle, qu’elle me veut et qu’elle a de la place, je vais être content d’aller n’importe où et de jouer», a-t-il affirmé, ajoutant qu’il voulait «la mettre dans les dents des Sharks».
Encore loin de la gloire
Avec les Sharks depuis 2006, Vlasic a connu les belles années de l’organisation. Cette dernière a notamment atteint la finale de la Coupe Stanley en 2016, sans toutefois réussir à triompher.
Cela a donc été assez difficile pour lui de voir l’agonisante descente aux enfers des siens, les Sharks étant en plein cœur d’une reconstruction depuis déjà plusieurs années.
«Depuis 2020, on a une équipe qui ne peut même pas être proche de faire les séries, a constaté Vlasic. C’est dur. Tu arrives à l’aréna et tu te dis: “Ce soir, on va perdre”.»
«C’est décevant. Un reset on the fly, ç’aurait été un peu plus plaisant que la reconstruction complète qui prend cinq ou six ans.»
Celui qui a représenté le Canada aux Jeux olympiques de Sotchi comprend néanmoins pourquoi la direction des Sharks a décidé d’emprunter cette route. Cependant, selon lui, l’équipe a du retard dans ce processus par comparaison avec d’autres formations dans le même cas, dont le Canadien de Montréal.
«On le voit avec le Canadien: il a une longueur d’avance sur les Sharks et sur les Blackhawks [de Chicago]. Du jour au lendemain, le CH fait les séries et ils ont encore plus d’espoirs cette année.»
Toujours selon le principal intéressé, il faut s’attendre à ce que son ancien club continue à arpenter les bas-fonds de la Ligue nationale de hockey (LNH).
«Est-ce qu’ils sont encore loin? Oui, vraiment, vraiment loin. Je dis ça avec honnêteté. Ils ont beaucoup de jeunes et espèrent dans quatre ou cinq ans avoir une bonne équipe. Mais j’espère pour les joueurs avec qui j’ai joué que ça va se faire rapidement.»
En 1323 matchs dans la LNH, tous avec les Sharks, Vlasic a amassé 84 buts et 295 mentions d’aide pour 379 points. Il a également ajouté 39 points en 142 sorties en séries éliminatoires.
- L’émission JiC sera de retour sur les ondes de TVA Sports à compter du lundi 22 septembre.